DNI: l’idée d’une inéligibilité de 15 ans et de la confiscations des bien des PDGistes soulevée  

Les Pedgistes seront-ils frappés d’inéligibilité au sortir du Dialogue National ? ©Com PDG

Libreville, le 26 avril 2024 – ( Dépêches 241). Répondre de la gestion chaotique du pays pendant plus de 50 ans à travers des mesures coercitives à la mesure de leur implication dans la déliquescence du Gabon. C’est en substance l’idée soulevée par les panélistes au sein de la sous-commission régime et institution politique. Cette dernière n’exclut pas l’idée que les pédégistes zélés du régime déchu soient frappés d’inéligibilité pendant 15 ans.  

Déposé le 30 août pour les militaires réunis autour du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le Parti Démocratique Gabonais (PDG) qui symbolisait à lui seul les dérives du régime de la famille Bongo, nage dans l’incertitude. Si ses militants entre silence, reniement de soi et craintes de représailles se sont tout d’abord vautrés dans  une modestie et une pondération de façade, c’est sans pudeur aucune et profitant de la caution des nouvelles autorités qu’ils sont revenus toute honte bue au devant de la scène. Le tout sans rendre compte de la gestion catastrophique du pays pendant leurs années au pouvoir. 

Cette tendance à l’impunité  et ce soupçon véritable qui pèsent sur les anciens zélateurs et affidés du régime Bongo-PDG semblent être les motifs ayant conduit les panélistes de la  commission régime et institution politique à proposer des mesures qui auront pour effet de mettre les anciens pédégistes devant leur responsabilité. Selon nos confrères de GMT, « les propositions répertoriées au sein de la sous-commission Régime et Institutions préconisent une série de mesures allant de sa dissolution et celle de ses partis politiques alliés de la majorité en passant par la restitution de son patrimoine à l’État », a-t-on pu lire. 

Outre les mesures précitées, la sous-commission régime et institution politique a mis sur la table l’éventualité de la confiscation des biens des anciens affidés du régime tout comme l’idée de faire peser sur ces derniers une éligibilité de 15 ans.  « Dans le même ordre d’idées, plusieurs citoyens exigent que les anciens membres du PDG demandent pardon au peuple gabonais, la confiscation des biens des cadres de ce parti, l’inéligibilité des membres permanents et des membres du bureau politique ou encore l’interdiction à tous les anciens PDGistes d’être éligibles aux élections présidentielles, législatives et locales sous la bannière d’un quelconque parti politique durant 15 ans », ajoute notre confrère.  

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