Libreville, le 13 septembre 2021 (Dépêches241). Prié par l’archidiocèse de Libreville de bien vouloir déguerpir la Vallée Sainte-Marie, le collectif des habitants de la zone a marqué son indignation, au cours d’un point de presse qui était organisé ce dimanche dans la capitale gabonaise.
La charité préconisée par les Saintes écritures, et régulièrement prêchée au sein des églises catholiques, a des limites. C’est en tout cas l’une des leçons que l’on peut tirer du litige qui oppose actuellement une partie du clergé gabonais, aux habitants de la Vallée Sainte-Marie. En effet, bien décidé à reprendre le contrôle de cette de zone, l’archidiocèse de Libreville aurait tout bonnement engagé une procédure judiciaire, afin de déguerpir toutes les personnes qui y résident.
Une situation qui a surpris, en sus de susciter l’indignation des habitants de la Vallée Sainte-Marie «grand a été notre étonnement, de recevoir de la part de la procure diocésaine de l’archidiocèse de Libreville une note signifiant un délai de déguerpissement allant de janvier à mars 2021, sans aucune mesure d’accompagnement » s’est indigné le porte-parole du collectif des résidents de la zone au d’un cours point de presse organisé ce dimanche.
Une indignation d’autant plus profonde, que l’église à rejeté toutes les propositions de conciliation à l’amiable «toutes les tentatives de dialogue ont été rejetées par l’archidiocèse de Libreville jusqu’à la parution le 1er septembre dernier, dans les colonnes de l’Union, d’un avis de déguerpissement» a poursuivi le représentant des résidents de la vallée Sainte-Marie.
Le clergé de Libreville gagnerait à rechercher une solution à l’amiable, dans cette affaire qui ternit l’image de l’église catholique du Gabon.