Libreville, le 5 Mai 2024 – (Dépêches 241). La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), unique entreprise dédiée à la desserte en eau et en électricité, continue d’infliger aux Gabonaises et aux Gabonais son Diktat. Annoncée pour la fin du mois de mai, la pénurie en eau et électricité se poursuit dans le Grand Libreville et ses environs, au grand dam des populations gabonaises qui ne savent plus à quel Saint se vouer.
La souffrance et le martyre imposés par dame SEEG aux populations gabonaises ne sont pas prêts de s’arrêter. Coupures permanentes et chroniques d’électricité, desserte insuffisante en eau, qualité de l’eau extrêmement douteuse, voire impropre à la consommation, voilà qui continue de caractériser le quotidien des Gabonaises et des Gabonais aujourd’hui.
Pourtant, dans une communication faite il y a quelques semaines sur les antennes de Gabon Première, la chaîne nationale, le Responsable Communication de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) affirmait que les nombreux délestages en eau et en électricité prendraient fin dès le 25 mai 2024. « Les travaux de réparation des ouvrages actuellement à l’arrêt sont exécutés à un rythme soutenu en vue d’un retour à la normale d’ici le 25 mai 2024 », avait annoncé avec assurance Arnaud Baobé, Responsable Communication de la SEEG.
Notons que les prestations en dilettante de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) sont régulièrement justifiées par l’augmentation exceptionnelle de la consommation d’électricité liée aux fortes chaleurs et à la surcharge des installations sur le réseau. Des raisons jugées extrêmement fallacieuses et indigentes par l’opinion, au regard des nombreux efforts récemment consentis par les nouvelles autorités du pays afin de redynamiser le secteur production de cette société.
Un dilettantisme persistant quand bien même à l’occasion d’une visite à Koulamoutou, le président de la Transition avait clairement mis un coup de pression au ministre de Tutelle Jeannot Kalima sur la question de la SEEG. «À la difficulté d’adduction d’eau, le Ministre est là, il m’écoute. Il sait ce que nous nous sommes dits et le délai que je lui ai fixé. Dépasser ce délai, il part », avait indiqué Brice Clotaire Oligui Nguema.
