Gabon: Alain Claude Bilie-By-Nze bientôt devant la justice ? 

La sortie énigmatique de la voix du Palais laisse prospérer diverses hypothèses s’agissant de l’ancien numéro 2 du régime déchu

Libreville, le 14  juin 2024 (Dépêches 241). Par le biais d’une petite phrase prononcée lors d’une interview sur les antennes de Gabon 24 il y a quelques jours, Max Olivier Obame porte-parole de la présidence de la République, a laissé prospérer l’hypothèse selon laquelle, Alain Claude Bilie-By-Nze pourrait dans les prochaines semaines être entendu par la justice Gabonaise. 

Depuis quelques semaines, l’ancien Premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze a lancé une offensive médiatique visant à discréditer le Comité de Transition pour la Restauration des Institutions, en remettant notamment en cause, les conclusions du Dialogue National Inclusif qui s’est tenu du 2 au 30 avril dernier au Stade de l’Amitié d’Angondjé. L’ex élu du canton Ntang Louli s’est précisément insurgé contre les contre les conditions d’éligibilité des candidats, la suspension des partis politiques, non sans demander avec insistance la mise en place d’une commission Vérité-Justice-Réconciliation. 

Ces dernières sorties médiatiques d’Alain Claude Bilie-By-Nze ont suscité de nombreuses réactions y compris à la présidence de la République où, le porte-parole a fait une déclaration passée presque inaperçue, mais pleine de sens. En effet, interrogé par un journaliste de la chaîne d’information en continue Gabon 24, Max Olivier Obame a promis que le très volubile ancien Premier ministre pourrait bientôt avoir l’occasion de s’exprimer dans un cadre approprié. « Puisque Monsieur Bilie-Bi-Nze souhaite s’exprimer, dans un proche avenir, il aura le temps de s’exprimer, mais cette fois-ci dans un cadre propice », a déclaré le porte-voix du Palais Rénovation. 

Ces propos ont tôt fait de faire prospérer dans l’opinion publique, l’hypothèse selon laquelle, l’ancien Premier ministre pourrait bientôt comparaître devant la justice nationale. Ce que l’ancien locataire de la Primature ne redoute pas vu qu’il  avait déjà fait allusion sur les antennes d’Urban FM à cette éventualité. Cette comparution si tant est que cela soit le cas, comme celle d’autres personnalités politiques de premier plan, serait logique au regard des exactions qui se sont produites au Gabon en 2016, au moment où ces dernières occupaient  les plus hautes fonctions dans l’administration d’Ali Bongo Ondimba. 

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