Libreville, le 28 juin 2024 – (Dépêches 241). Port-Gentil, la capitale économique du pays a été le témoin de la redynamisation d’un partenariat stratégique entre l’UNICEF Gabon et le secteur privé en faveur des enfants du pays. Et ce dans le cadre de la journée de l’Enfant Africain commémorée chaque 22 juin.
Dans un élan de redynamisation des partenariats stratégiques, l’UNICEF a réuni les acteurs clés du secteur privé à Port-Gentil pour un impact durable et significatif pour les enfants. Une rencontre qui a permis de réaffirmer l’importance capitale des investissements dans la petite enfance, dès les 1000 premiers jours de vie. Une première rencontre qui aurait mis en évidence la volonté et la détermination des deux parties à collaborer en toute transparence et de manière respectueuse des valeurs et objectifs stratégiques de chacun.
Les discussions ont donc ouvert des horizons prometteurs engageant le début d’un dialogue constructif pour l’amélioration du quotidien des mwanas et des familles gabonaises. L’ UNICEF par la voix de sa représentante adjointe, Dina Rakoto Harifetra, n’a pas manqué de souligner l’importance vitale de ce partenariat avec le secteur privé pour atteindre ses objectifs humanitaires. Car en effet, le secteur privé est un des piliers du développement national. Et de nombreuses entreprises sont déjà engagées pour les droits des enfants, même si de nombreux défis demeurent.
On compte par exemple 40 % des enfants de moins d’un an ne sont pas vaccinés contre les principales maladies infantiles. Près de 50 % des enfants de moins d’un an ne sont pas vaccinés contre la rougeole. 25 % des enfants redoublent leur année en primaire. 8 % des jeunes adultes ont été victimes de violences sexuelles avant l’âge de 18 ans. Et 62 % des enfants ne bénéficient pas de protection sociale adéquate.
Des chiffres qui ont interpellé les représentants du secteur privé qui ont exprimé leur volonté de contribuer efficacement aux initiatives de l’UNICEF Gabon. Une réaction saluée par la représentante adjointe de l’ UNICEF Gabon, qui a insisté sur la synergie des ressources et l’expertise du secteur privé avec l’expérience de l’organisation internationale dont elle a la charge afin de maximiser l’impact sur le terrain.
