Gabon: Une jeune gabonaise assassinée pour avoir refusé une partie à 3 contre la modique somme de 5000 FCFA 

Les deux assassins présumés de la jeune Wendy © DR

Libreville, 3 juillet 2024 – (Dépêches 241). Le meurtre de Wendy Menvie, une jeune gabonaise survenue le 30 juin dont le corps a été retrouvé dans une maison inachevée, n’est pas resté longtemps impuni. Les résultats de l’enquête ouverte par les autorités judiciaires ont permis de mettre la main sur les deux jeunes gabonais de 26 ans , auteurs de cet acte odieux, qui ont fini par relater le récit de leur crime. 

Depuis des mois, la ville de Libreville est le témoin de la montée en puissance de la criminalité au Gabon. Aujourd’hui encore, tout coin de rue de la capitale est susceptible de se transformer en scène de crime. Dans l’affaire du meurtre de Wendy Menvie, les deux il serait question d’une proposition quelque peu indécente. « Amirable et moi lui avons proposé la somme de 5 000 francs pour coucher tous les deux avec elle, mais elle a exigé qu’on lui remette d’abord l’argent », a déclaré Teddy Maganga, alias “ bébé police ” un des auteurs du crime, qui est d’ailleurs bien connu des autorités judiciaires puisque ayant bénéficié de la récente grâce présidentielle. 

Selon les deux protagonistes, les faits se sont déroulés aux alentours de 03h du matin, dans un ancien quartier de la gare routière. La victime qui a refusé leur proposition, s’est faite agressée et violée, à telle enseigne qu’elle est passée de vie à trépas . « Elle a par la suite refusé le deal. Avant de commencer à nous menacer verbalement. Son attitude m’a mis hors de moi et j’ai commencé à la frapper de partout. Elle est tombée par terre, je l’ai shootée et me suis mis à l’étrangler. Lorsque j’ai vu qu’elle était inerte par terre, je l’ai déshabillée et j’ai eu des rapports avec son cadavre, jusqu’à satisfaction », relate avec froideur “ bébé police ”. 

Les meurtriers de Wendy Menvie ont été placés en garde à vue, juste 24h après leur forfait et devraient être placés sous mandat de dépôt dans les prochains jours à la prison centrale du Gros-Bouquet. Reste aux autorités compétentes de redoubler de vigilance afin que de telles atrocités ne se reproduisent plus dans notre ville. 

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