Nkok: un indien tue accidentellement un ouvrier gabonais avec une machine de transformation de bois 

Le compatriote décédé à Nkok sur un accident de travail ©DR

Libreville, le 19 juillet 2024-( Dépêches 241). Junior Lebama, un jeune gabonais a trouvé la mort à travers un accident de travail au sein de la société indienne Gabon Veneer basée dans la zone économique de Nkok, dans la commune de Ntoum. Par l’inattention et l’absence présumée de règles de sécurité d’un des responsables indiens, il se fait heurter par une machine de transformation du bois et trouve la mort sur le champ. 

La journée du mercredi 17 juillet n’était pas des plus ordinaires à la société indienne Gabon Veneer située dans la zone économique de Nkok dans la commune de Ntoum. En effet, Junior Lebama un jeune ouvrier gabonais travaillant habituellement dans ladite société est passé de vie à trépas après avoir été pris au piège par une machine de transformation de bois allumée par un des responsables de nationalité indienne. « Après la pause, Junior Lebama s’est mis à nettoyer la machine, l’indien est arrivé avec la pression qu’ils aiment nous mettre dans le travaille, il n’a pas pris la peine de regarder autour de la machine, il l’a allumé la machine, se trouvant piégé à travers son gilet il est décédé sur place », a témoigné un ouvrier présent au moment des faits. 

Un accident de travail qui fait clairement poindre des suspicions de négligence de la part de l’entreprise à travers cet employé indien qui par son imprudence à précipité dans l’au delà un compatriote dont le famille ne se doutait pas qu’en se rendant à son lieu de travail cette journée de mercredi il allait trouver la mort par un acte consommant amplement le principe de responsabilité du fait personne en droit civil. 

Comment un ouvrier en exercice a bien pu être exposé à un tel danger qui lui a d’ailleur coûté la vie ? Qu’en est il de la politique en terme sécurité dans cette entreprise indienne exerçant dans un domaine aussi sensible que celui de la transformation du bois ? Respectent-ils les process des responsables Qualité Hygiène Sécurité Environnement (QHSE) ? 

En attendant que la lumière soit faite sur cette perte en vie humaine, les activités au sein de l’entreprise ont été momentanément suspendues afin d’apaiser les tensions. Ce dossier est désormais entre les mains de l’inspection du travail et celle de la DGR chargés de déterminer à travers une enquête les raisons réelles de ce drame. La responsabilité des employeurs est totalement engagée, ils devront alors répondre de leurs actes. 

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