Libreville, le 1er août – (Dépêches 241). Placé sous mandat de dépôt le 24 juillet 2024 dernier à la maison d’arrêt de Port-Gentil, Etienne Prince Lorlane Oyone est un gabonais de 19 ans interpellé pour coups et blessures à l’endroit de sa petite amie à peine âgée de 16 ans. Il aurait commis son forfait sous l’emprise des stupéfiants et risque des années d’emprisonnement sinon une sommes de 2 millions de francs en dommages et intérêts.
Selon les faits qui se sont produits le 22 juillet 2024 au quartier Masuku, dans le premier arrondissement de la ville de Port–Gentil, Etienne Prince Lorlane Oyone s’est retrouvé en compagnie de certains de ses proches amis pour prendre un verre. Après des heures entières de consommations d’alcools et de stupéfiants, ce dernier décide de rentre visite à sa petite amie dans un état déjà bien avancé.
Arrivés sur les lieux, les deux amoureux se lancent dans une conversation assez sérieuse faisant allusion à un problème d’acte de naissance et d’un téléphone appartenant à la mère de la jeune fille qui avait été cassée par jalousie par Etienne Prince. Le ton de la discussion va considérablement monter au fil de la discussion et laisser place à une forte dispute entre les jeunes tourtereaux. Déjà parents d’un petit garçon, les jeunes amants vont se disputer devant leurs enfants jusqu’au point de non retour. Celui où la jeune fille va finir par menacer son amant de le quitter et de prendre toute la charge de leurs enfants avec l’aide de ses parents, indiquent nos confrères du quotidien l’Union.
A l’annonce de cette éventualité, le sang n’a fait qu’un tour dans la tête d’Etienne Prince Lorlane Oyone. Il va ainsi se saisir de la marmite d’eau bouillante qui se trouvait non loin d’eux et versera l’entièreté de son contenu sur la mère de son enfant. La jeune dame sera conduite avec empressement au Centre Hospitalier régional de Port-Gentil par sa maman se trouvant non loin de la scène.
Entre les mains des forces de l’ordre, depuis le jour des faits Etienne Lorlane Oyone a reconnu les faits qui lui sont reprochés et avouera avoir agi sous l’emprise du chanvre indien et des tramadoles précisément appelés « kolobos » et bien d’autres stupéfiants auxquels il a facilement accès dans son quartiers. Ce dernier n’a par ailleurs manifesté aucun remords envers la mère de son enfant et sa belle-mère pour son acte.