SEEG: Des responsables complices d’un vaste trafic des tickets EDAN ? 

 Maître Anges Kevin Nzigou, Conseil de la SEEG et Joël Lehmann Sandoungout DG de la SEEG en compagnie des cadres de l’entreprise pendant le point de presse © Dépêches 241

Libreville, le 14 août 2024 – ( Dépêches 241). Lors d’un point de presse tenu ce jour, le Directeur Général de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) Joël Lehmann Sandoungout et son Conseil Maître Anges Kevin Nzigou, ont fait des révélations particulièrement troublantes. Un vaste réseau de détournement des tickets EDAN a été détecté via une enquête lancée en interne par les services de la Direction Générale. Des révélations qui alimentent déjà les discussions au sein de l’opinion, car il se susurre que des informaticiens de la SEEG ainsi que certains gros bonnets seraient fortement impliqués dans ce scandale.

Face aux femmes et aux hommes des médias, Joël Lehmann Sandoungout, Directeur Général de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon a fait des déclarations renversantes. La société qu’il dirige est victime d’un impressionnant réseau de trafic des tickets EDAN orchestré par une entreprise partenaire. En effet, les enquêtes à ce jour ont permis de découvrir l’existence d’un générateur de tickets autonome, exploité par un système parallèle à celui de la SEEG, permettant donc la production illégale des tickets EDAN pendant plusieurs années.

Des pratiques extrêmement graves, car ayant des conséquences incalculables aujourd’hui. Elles ont notamment occasionné des pertes de revenus estimés à de nombreux milliards de francs CFA aujourd’hui, une crise de confiance renforcée entre les clients et la SEEG, une exposition des informations et données à caractère personnel et confidentiel, ces pratiques ont surtout montré que la cybercriminalité est partout et qu’elle pourrait s’inviter à nouveau au sein de la boîte dans les prochaines années.

Un nouveau scandale qui intervient au moment où le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema appelle à un système judiciaire fort, qui ne tremble pas quand il faut punir. Si les premiers éléments de l’enquête ne permettent pas déjà d’établir avec exactitude les responsabilités des uns et des autres, ils précisent cependant que les auteurs de cette fraude sont coupables de cybercriminalité selon la législation en vigueur en République gabonaise. La justice est donc de nouveau attendue en cette période de restauration des Mentalités et des Institutions. 

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