Oligui Nguema à Kango: « Le changement, c’est avoir une justice forte, celui qui doit être puni doit être puni » 

Le président de la Transition a tenu une discours axé sur le respect des institutions notamment celle de la justice © Capture d’écran CTRINews

Libreville, le 14 octobre 2023 – (Dépêches 241). En déplacement à Kango, dans le département du Komo-Kango dans le cadre de sa tournée républicaine, le Président de la Transition a tenu un discours de sensibilisation axée sur la Restauration des Institutions. Appelant au changement, Brice Clotaire Oligui Nguema renouvelle son vœu de voir naître sous la Transition une justice forte, susceptible de mettre un terme aux dérives qu’on observe sur la toile. 

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a entamé hier dans l’Estuaire la dernière étape de sa tournée républicaine. En déplacement à Kango ce matin où il s’est adressé aux populations de ce département, le numéro un Gabonais a invité la jeunesse à la sagesse et au respect. 

Ces valeurs cardinales du vivre ensemble qui doivent incarner le changement que veut impulser le Comité pour la  Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) qu’il dirige par ailleurs. C’est en cette occurrence que le Président de la République a rappelé que « Le changement, c’est d’abord et avant tout la rigueur et la discipline. Le changement, c’est en outre le respect des aînés. Le changement ce n’est pas écrire et dire ce qu’on veut sur la toile », a-t-il lâché. 

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Faisant sans doute échos à la dernière actualité relative à la sortie des activistes en réponse à une plainte déposée pour diffamation par une personnalité politique notoirement connue, Brice Clotaire Oligui Nguema a précisé que le changement auquel aspire le Gabon est celui d’une justice respectée qui ne tremble pas au moment de sévir. « Le changement suppose avoir une justice forte », a-t-il rappelé avant d’ajouter « celui qui doit être puni, doit être puni », a-t-il poursuivi. 

Un message qui a le mérite d’être clair et qui place désormais la justice gabonaise face à ses responsabilités devant la multitude des dossiers brûlants de l’heure. 

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