Transition: les ministres sommés par le CTRI de passer leurs vacances dans leurs localités respectives

Libreville, le 19 août 2024 (Dépêches 241). Dans un communiqué lu sur les antennes de la chaîne nationale hier 18 août 2024, le Ministre Chargé de Missions à la Présidence de la République, porte-parole du CTRI, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a fait savoir les instructions du Président de la Transition, en rapport avec les congés des membres du Gouvernement. Bénéficiant d’une semaine de vacances, les membres du Gouvernement sont sommés de mettre à profit ce temps dans leurs localités respectives, à l’effet de s’imprégner des réalités de leurs concitoyens de l’hinterland.

Comme à son habitude depuis le 30 août 2023, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) est de nouveau apparu aux écrans pour lire un énième communiqué. Fidèle à son flegme, il a délivré le contenu du communiqué N°64, qui somme les membres du Gouvernement à aller passer les vacances d’une semaine dans leurs localités respectives.

« Il est porté à la connaissance des membres du Gouvernement, conformément à l’instruction donnée par le Président de la République lors du dernier Conseil des Ministres qu’ils sont autorisés à bénéficier d’une semaine de vacances. Toutefois, il est rappelé à l’ensemble des membres du Gouvernement que les jours de congés qui leur sont accordés doivent exclusivement être pris à l’intérieur du territoire national, et en particulier dans leurs localités respectives afin de s’imprégner des réalités et des attentes de nos compatriotes », a déclaré d’un ton ferme le porte-parole du CTRI.

Continuant la lecture du communiqué, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a cependant indiqué les exceptions qui pourraient permettre de déroger à cette instruction du Président de la Transition. « Des exceptions seront faites qu’en cas de force majeure dûment justifiée ou pour des raisons de santé avérées et uniquement sur autorisation expresse du Chef de l’État (…) Le respect strict de cette directive est attendu de chacun. Toute dérogation devrait faire l’objet d’une demande formelle et sera examinée avec la plus grande rigueur », a-t-il conclu à propos dudit communiqué.