Transition: face à la recrudescence des dérives décriées sous le régime Bongo-PDG, Geoffroy Foumboula promet de reprendre son bâton de pèlerin

Geoffroy Foumboula Libeka, 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition s’insurge contre les pratiques du régime d’Oligui Nguema ©Com DR

Libreville, le 02 septembre 2024 (Dépêches 241). Il y a quelques jours, Geoffroy Foumboula Libeka, 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition donnait un point de presse. Se montrant particulièrement critique et remonté contre certaines personnalités politiques qui ont importé les pratiques du régime Bongo-PDG sous la Transition, le parlementaire qui s’était un temps ramolli a promis de reprendre son bâton de pèlerin, à l’effet de combattre vigoureusement ce qu’il considère comme un retour en force de l’ordre ancien.

C’est un Geoffroy Foumboula Libeka courroucé qui a fait face aux femmes et aux hommes des médias, vendredi dernier. Irrité par le spectacle que donne à voir certains acteurs majeurs de la Transition, l’ancienne figure de proue du Copil Citoyen est sortie du bois, et a tenu à marquer son indignation par rapport à la trajectoire que prend la Transition en cours au Gabon. « C’est une honte, une honte et encore une honte de voir pareil spectacle en pleine Transition censée Restaurer les Institutions », a-t-il déclaré d’un ton effaré.

Dénonçant avec véhémence des pratiques fortement condamnées sous Ali Bongo et qui semblent prospérer à nouveau sous la Transition, l’enfant de Kinguélé a décidé de reprendre son bâton de pèlerin, quitte à perdre sa fonction actuelle. « La Transition doit aider à restaurer nos institutions, et non à créer un nouveau club de Kounabelistes, des gens qui ne pensent qu’à s’enrichir et induire le Chef en erreur. Dès demain,  je reprends mon bâton de pèlerin. Et s’il le faut, je quitterai ma fonction pour ça, je n’ai aucun souci avec ça », a-t-il conclut, d’un air déterminé.

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Rappelons que la sortie de Geoffroy Foumboula Libeka s’inscrit dans la dénonciation des associations et autres mouvements propagandistes, ainsi que d’une ouverture insidieuse de la campagne pour le référendum appelant à voter pour le OUI , en violation flagrante avec ce que prévoit la loi électorale, au nez et à la barbe du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, qui manifestement ne semble pas être gêné par cette situation.

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