Transition: 800 millions de FCFA, le coût d’un kilomètre de béton sous le régne d’Aurelien Mintsa-Mi Nguema à la DGBFIP?

l’État a-t-il été grugé dans la construction des routes en bétons ? ©DR

Libreville, le 12 septembre 2024 ( Dépêches 241). L’état des routes et de plusieurs voiries dans les grandes villes du Gabon continue de préoccuper les plus hautes autorités du pays. C’est sans aucun doute dans ce contexte qu’en arrivant au pouvoir, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a opté pour une solution supposément moins onéreuse, mais plus rapide et plus pratique: des routes en béton. Cependant, selon les révélations faites par notre confrère Gabon Media Time (GMT), suivant un document signé de l’ancien Directeur Général du Budget et des Finances Publiques (DGBFIP), un seul kilomètre de ces routes en béton coûterait plus de 800 millions de FCFA à l’État gabonais. Une belle curiosité en cette période de Transition où l’on attendait une gestion plus rationnelle des finances publiques.

Dans un article paru ce jour, notre confrère Gabon Media Time (GMT) fait des révélations particulièrement troublantes. Le kilomètre de route en béton coûterait plus de 800 millions de francs CFA au Gabon. En effet, notre confrère fonde ses prétentions sur un document qui aurait été signé par Aurélien Marcel Mintsa Mi Nguema, ancien Directeur Général du Budget et des Finances Publiques (DGBFIP), faisant état des travaux d’assainissement et de revêtement de la chaussée en béton sur sensiblement 10 kilomètres, dans la zone d’Ambowé à Libreville.

Clairement, ledit document qui donne par ailleurs quitus d’exécution des travaux, présente un devis validé à hauteur de 7,137 milliards de FCFA hors taxes, pour 8,5 milliards de FCFA toutes taxes comprises. Ceci alors qu’en comparaison de ce qui se fait ailleurs, et au regard des éclaircissements apportés par plusieurs experts du domaine, le kilomètre de route en béton culminerait autour de 200 millions de FCFA. 

Sans soulever de manière hâtive l’idée d’une possible surfacturation, cette situation devrait impérativement interpeller les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles, le Président de la Transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin de poser un regard neuf, profond et sans complaisance sur cette affaire qui tend à ruiner les nombreux efforts du gouvernement dans sa volonté d’apporter des solutions aux problèmes des populations.

Affaire à suivre…

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