Mouila, le 17 octobre 2024 – (Dépêches 241). Ce mercredi 16 octobre 2024, se sont ouverts à Mouila les travaux du séminaire de renforcement des capacités des journalistes gabonais, organisé par la Haute Autorité de la Communication (HAC) en collaboration avec les partenaires techniques et financiers que sont l’UNESCO et l’UNOCA. Réunissant une trentaine de journalistes, ce séminaire a pour thème « La consolidation de la liberté de la presse dans le contexte de la Transition gabonaise » et se tiendra jusqu’au 18 octobre prochain.
C’est en présence des autorités administratives de la ville de Mouila que se sont ouverts ce mercredi 16 octobre 2024, à l’Hôtel Lac Bleu, les travaux du séminaire de renforcement des capacités des journalistes gabonais, qui se tiendra du 16 au 18 octobre prochain. Après le mot de bienvenue du Général de Corps d’Armée Cyriaque Mbadinga, Délégué Spécial de la commune de Mouila, le tour est revenu au représentant de Abdou Abbary, Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA) empêché, avant l’allocution de circonstance de Germain Ngoyo Moussavou, Président de la Haute Autorité de la Communication (HAC).
Axé sur le thème La consolidation de la liberté de la presse dans le contexte de la Transition gabonaise, « les présentes assises se déroulent à un moment particulier de l’histoire de notre pays, caractérisé par l’organisation prochaine du référendum devant permettre au Peuple gabonais de se prononcer sur sa nouvelle Loi fondamentale », a indiqué le Président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) lors de son allocution de circonstance.
Ce séminaire, dans ses grandes lignes, est donc une invite à la responsabilité, au respect de l’éthique et la déontologie de la profession, faite aux femmes et aux des médias en cette période extrêmement sensible de la Transition. En clair, il appartient aux journalistes de produire une information juste, objective, responsable et vérifiable, afin de continuer de jouer pleinement leur rôle de garant de la paix sociale, du vivre-ensemble et de l’unité nationale, en évitant notamment de relayer de fausses informations, des discours porteurs de haine et de division entre filles et fils du Gabon.
Gageons désormais que les journalistes gabonais qui bénéficient de ce séminaire de renforcement des capacités, sauront mettre à profit les compétences acquises durant ces trois jours d’échanges.