
Libreville, le 5 novembre 2024 – (Dépêches 241). Le weekend écoulé, le Parti Pour le Changement (PLC) a organisé sa rentrée politique sous le thème « Le patriotisme au service d’un Gabon de progrès ». Une rentrée politique qui a vu la participation du Directoire du Parti, de nombreux militants et sympathisants, ainsi que de certains invités, tels que Pascal Ogowet Siphon, Ministre du Tourisme et François Ndong Obiang, 1er Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition.
Ce dimanche 3 novembre 2024, Pour le Changement (PLC), un Parti de l’opposition sous le régime d’Ali Bongo Ondimba, a procédé à sa rentrée politique sous le thème « Le patriotisme au service d’un Gabon de progrès ». Pour les responsables de cette formation politique, la lutte ne saurait être éternelle. Après le long combat qui a consisté à s’opposer et à faire partir le régime Bongo-PDG, il faut désormais que les militants du PLC se comportent en patriotes. Toute chose qui implique de s’engager désormais pour la construction du Gabon nouveau appelé par le peuple. « Le 30 août 2023 a marqué un changement. Aujourd’hui, nous ne sommes plus seulement des combattants, nous avons le devoir de devenir des constructeurs de la Nation, en présentant une offre politique d’avenir. C’est une tâche bien plus grande et bien plus lourde », a d’abord déclaré Anges Kevin Nzigou, Secrétaire Exécutif du PLC.
Pour les responsables de cette famille politique, l’engagement patriotique débute le 16 novembre prochain, en allant voter massivement pour le OUI au référendum constitutionnel prévu cette date. « L’heure est venue de regarder le référendum qui s’approche non plus avec l’œil du militant enragé, mais avec celui du patriote engagé (…) Nous devons évaluer cette nouvelle constitution et reconnaître ce qu’elle a de bon pour notre peuple », a ajouté l’avocat et homme politique.
Voter OUI, mais toujours combattre l’esprit du système Bongo-PDG…
Si la famille politique d’Elza Ritchuelle Boukandou appelle à voter en faveur du OUI au futur référendum constitutionnel, elle précise cependant que son OUI n’est pas à confondre ou à assimiler au OUI du PDG, ce Parti politique qui a organisé le chaos et la misère du peuple pendant de longues décennies. « Ce sont les mêmes qui, jusqu’au 29 août 2023, vénéraient Ali Bongo comme un Dieu et servaient ses intérêts contre le peuple », a-t-il d’abord tenu à rappeler.
Et de renchérir en affirmant que « Les responsables du PDG, après avoir soutenu les Bongo, tentent aujourd’hui de se redonner une légitimité, mais leur passé de trahison et de complicité avec les abus ne peut être ignoré. Et si certains du PDG appellent à voter OUI pour cette constitution, qu’ils sachent que notre OUI n’est pas le leur, un OUI, opportuniste, égoïste et motivé par l’instrumentalisation du peuple », a conclu le juriste.