Référendum 2024: dénonçant une mascarade électorale, la plate forme « Référendum: je vote NON » se désole de la partialité du ministère de l’Intérieur 

Le président du Mouvement panafricain «Osons pour l’Afrique», Marc Ulrich Malékou-ma-Malékou, pendant sa déclaration ©DR

Libreville, le 29 novembre 2024 – (Dépêches 241). Dans une déclaration faite récemment, la plateforme « Référendum: je vote NON » s’est insurgée contre les résultats définitifs du référendum constitutionnel du 16 novembre dernier, qu’elle qualifie de mascarade électorale. Dans une sorte de réquisitoire contre le Ministère de l’Intérieur, cette plateforme citoyenne s’est employée à identifier et énumérer les nombreuses irrégularités qui ont fini par entacher la crédibilité du processus électoral dans son ensemble, principalement la partialité du ministère chargé de l’organisation dudit scrutin.

Suite à la proclamation des résultats du référendum constitutionnel par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, la plateforme « Référendum: je vote NON » a tenu à livrer sa position. Sans détours, ce collectif a dénoncé une « mascarade électorale » qui aurait fini d’achever le peu de crédit que l’on pouvait encore accorder à l’administration chargée de l’organisation des élections au Gabon.

Salon Marc Ulrich Malekou, figure de proue de ladite plateforme, le Ministère de l’Intérieur a fait preuve d’exclusion, de manipulation des chiffres et par-dessus tout de partialité durant la période pré électorale. Un parti pris qui s’est traduit par les appels incessants de certains agents dudit ministère à voter pour le OUI et qui fait penser aux tenants de la plateforme « Référendum: je vote NON » que ce dernier devrait absolument être écarté de l’organisation des futures élections en République Gabonaise. « Le Ministère de l’Intérieur ne peut être à la fois juge et partie dans un processus électoral censé refléter la volonté populaire», a d’abord vivement dénoncé Marc Ulrich Malekou.

Restant sur le caractère partial de l’administration chargée de l’organisation du référendum constitutionnel de novembre dernier, il a également évoqué la question de la répartition des fonds dédiés à ce scrutin. Les 27 milliards prévus pour l’organisation et la tenue de ce référendum auraient été partagés exclusivement entre les apologistes du OUI, selon Marc Ulrich Malekou. Une « injustice criarde » qui selon ladite plateforme, aurait faussé l’équité du jeu de la transparence démocratique et renforcé le sentiment de méfiance de l’opinion, vis-à-vis du Ministère de l’Intérieur.

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