Affaire HPO: après les institutions de la République, l’UDIS saisit désormais le SYNAMAG 

L’UDIS entend trouver écho auprès du Syndicats des magistrats dont le nouveau bureau mène un combat contre l’instrumentalisation de la justice

Libreville, le 05 février 2025-(Dépêches 241). Le Parti d’Hervé Patrick Opiangah, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) continue de multiplier les saisines, dans l’affaire qui oppose son Président à la justice gabonaise. Après les différentes institutions constitutionnelles et plusieurs représentations diplomatiques accréditées au Gabon, les membres de sa famille politique viennent de saisir le Président du Syndicat National des Magistrats du Gabon (SYNAMAG), pour un règlement idoine de cette affaire qui, à terme, permettra le retour au pays de leur leader.

Résolument engagé à travailler pour le retour au Gabon de leur Président, le Directoire provisoire de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) n’a de cesse de multiplier les initiatives visant à faire bouger les choses dans l’affaire opposant leur Président à la justice gabonaise. C’est en cette occurrence qu’il a dernièrement saisi le Syndicat National des Magistrats du Gabon (SYNAMAG), à l’effet de trouver une issue correcte et objective dans ce qu’il convient désormais de nommer l’affaire HPO.

Dans leur démarche, les membres de l’UDIS ont basé leur argumentaire sur la volonté affichée du nouveau Directoire du SYNAMAG de voir enfin émerger au Gabon une justice véritablement libre et indépendante. « L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a suivi avec une attention particulière vos prises de position sur l’indépendance de la Justice, en dénonçant les incohérences judiciaires qui ont cours dans notre pays », rappelle d’abord la missive adressée au SYNAMAG.

Partant de cela, le Directoire provisoire du Parti d’Hervé Patrick Opiangah a fait remarquer que la procédure judiciaire qui vise actuellement leur leader est également frappée du sceau de ces incohérences. « L’Union pour la Démocratie et l’intégration sociale (UDIS) observe, malheureusement, que l’affaire Hervé Patrick OPIANGAH semble s’inscrire, aujourd’hui, dans cette anthologie des incohérences de notre justice. Dans la procédure judiciaire initiée contre le Président fondateur de notre formation politique, pour des faits supposés de viol et inceste, au dela des vices des procédures flagrants, le maître des poursuites qui n’a jamais pu situer, déterminer, ni prouver les faits dans l’espace et dans le temps, s’est heurté à l’impossibilité de constituer en droit, les griefs qui sont reprochés à notre Président », indique la même missive.

Pire à ce jour, « L’impuissance du parquet à réunir les trois (3) éléments nécessaires et constitutifs d’une infraction pénale consacre par conséquent l’inexistence des chefs d’accusation visés par le Procureur de la République », renchérit la correspondance de l’UDIS, avant de préciser que « la présumée victime s’est retournée contre les diffamateurs et auteurs des faits allégués par le biais d’une action récursoire, en déposant une plainte avec constitution de partie civile. Plainte qui, au demeurant, n’a toujours pas produit les effets juridiques attendus », a-t-on pu lire de la même correspondance.

Au regard de tous ces manquements graves, le Directoire provisoire de l’UDIS interpelle le SYNAMAG en ces termes: « comptant, sur le sens élevé de la justice que vous prônez et l’impératif d’une indépendance de l’appareil judiciaire dans notre pays , l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) sollicite votre intervention personnelle dans le règlement idoine de cette affaire, pour la restauration de notre justice et, ainsi permettre le retour au pays, en toute sécurité, du Président de notre Parti, Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH », conclut ladite saisine.

Une perche tendue au Syndicat National des Magistrats du Gabon pour marquer encore une fois son combat pour une justice désormais libre et indépendante délivrée de l’immixtion du politique comme il l’a si courageusement dénoncé depuis à travers plusieurs sorties. L’affaire Opiangah porte en elle tous les atours d’une grossière machination sous fond de règlement de compte politique. La réaction du Synamag dans cette affaire et donc attendue non seulement au sein de l’UDIS mais également au sein de l’opinion qui attend plus que jamais que l’institution judiciaire rende enfin justice au nom du Peuple Gabonais. 

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