
Libreville, le 25 mars 2025 – (Dépêches 241). L’Union pour la Démocratie et l’Intégration sociale (UDIS) représentée par la présidente intérimaire Cynthia Lays Amorissani, a été reçue ce jour par l’Ambassade de France au Gabon, à l’effet d’évoquer la situation de leur leader Hervé Patrick Opiangah en exil depuis 4 mois, après le déclenchement d’une affaire politico-judiciaire qu’elle qualifie de machination au regard des grossiers vices de procédures et de la vacuité du dossier.
Dans un courrier daté du 7 mars 2025, L’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale avait adressé un correspondance à son Excellence Fabrice Mauriès avec pour objet « Demande d’audience au sujet de l’Affaire Hervé Patrick Opiangah ». Près de trois semaines plus tard, plusieurs conseillers de la formation politique fondée par Hervé Patrick Opiangah ont été reçus par la représentation française au Gabon.
Dans le courrier adressé par l’UDIS à l’ambassade de France, la présidente par intérim Cynthia Lays Amorissani écrivait que leur Leader Hervé Patrick Opiangah était victime d’une « machination judiciaire inédite qui prend fondement sur un parjure, sur la compromission indécente du maitre des poursuites et sur un inceste manifeste entre le politique et le judiciaire, lesquels de façon commune ont violé les droits fondamentaux de notre président », a-t-on pu lire dans le courrier dont Dépeches 241 a recu copie.
Une situation « injuste et immorale » que l’UDIS souhaitait porter à la connaissance de l’ambassadeur de France à travers une rencontre afin lui exposer « non seulement les préoccupations de l’ensemble des militants de notre famille politique, mais également celles des milliers d’employés exerçant dans ses différentes entreprises, toujours fermées depuis le début de cette affaire », poursuit le courrier.
Nul que la présidente par intérim Cynthia Lays Amorissani, la conseillère Mouna Boukoko et le conseiller porte-parole Edmond Epoma Ngadi ont entretenu le représentant de l’ambassadeur sur cette situation en n’omettant pas d’apporter tous les détails et les preuves de leur prétention.
De son côté la présidente intérimaire, n’a pas manqué de remercier l’ambassade pour ce privilège et cette écoute. « Nous tenons à remercier la France, pays des droits de l’Homme et de la Démocratie à travers son ambassade pour cette audience qui nous a permis de décliner avec précision les détours de la machination judiciaire contre notre président », a déclaré Cynthia Lays Amorissani qui s’est fermée à l’idée de livrer le contenu des échanges avec leur interlocuteur.