La session ordinaire du Parlement qui s’est ouverte le 01 octobre 2021 a été l’occasion pour le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi de tancer le Gouvernement sur la gestion de la crise sanitaire actuelle. Pour le député de Pana, dans la province de l’Ogooué-Lolo, les populations ne sont pas les seules responsables de la nouvelle flambée épidémique. Et ce dernier de pointer entre autres des failles dans les services de surveillance aux frontières, notamment aériennes.
A l’occasion de la rentrée parlementaire, le président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi, a jeté un pavé dans la mare s’agissant de la gestion de la crise sanitaire actuelle liée à la pandémie de Covid-19. Alors que le Gabon fait face à une 3ème vague de contamination bien plus meurtrière que les précédentes, l’ancien ministre de la Santé, a tenu à rétablir les responsabilités liées à cette nouvelle flambée épidémique.
« Force est de reconnaître que les responsabilités de cette propagation exponentielle sont partagées, entre les populations qui font preuve de relâchement dans la mise en oeuvre des gestes barrières, comme l’a révélé le gouvernement, certes, mais aussi, il va sans dire, les services sanitaires aux frontières, notamment aériennes, dont les failles dans le processus de surveillance épidémiologique engendrent la flambée des importations de virus systématiquement en janvier et septembre », a-t-il déclaré
Si le parlementaire ne remet pas en cause la gestion globale de la crise, il invite toutefois le Gouvernement à améliorer sa stratégie de riposte. En effet, en s’associant aux interrogations de ces concitoyens sur la gestion de la manne générée par les tests Covid-19, Faustin Boukoubi invite le Gouvernement à réviser sa copie. « Nous devons améliorer cette stratégie et en rationaliser davantage la gestion », lance-t-il.