
Libreville, le 24 avril 2025-(Dépêches 241). Le phénomène de l’insécurité dans la capitale gabonaise et ses environs ne cesse de faire des victimes. Des quartiers populaires aux zones dites résidentielles, nul ne semble à l’abri des actes de banditisme. La dernière cible en date : la résidence du Ministre gabonais de l’Économie, Mark Alexandre Doumba, actuellement hors du Gabon. Un événement qui met en lumière la porosité du dispositif de sécurité autour des membres du Gouvernement.
La famille du Ministre Mark Alexandre Doumba s’est réveillée sous le choc ce mercredi matin. Selon les informations relayées par nos confrères de Gabon-info.com, des individus mal intentionnés seraient parvenus à pénétrer dans le domicile du Ministre, en dépit de la présence d’un gardien sur les lieux. Au cours de ce cambriolage, les assaillants auraient neutralisé le gardien et ligoté les membres de la famille présents dans la maison, afin d’agir en toute tranquillité.
Les malfrats auraient ensuite dérobé plusieurs objets de valeur ainsi qu’une somme de 250 000 FCFA. Outre le préjudice matériel et moral, les victimes auraient également subi des sévices corporels. Ce n’est qu’aux alentours de 2 heures du matin que le gardien, après avoir réussi à se libérer, a pu alerter les voisins et les autres membres de la famille résidant à proximité.
Cet incident d’une extrême gravité relance une fois de plus le débat sur la sécurité des personnes et des biens à Libreville, en particulier celle des membres du Gouvernement et de leurs proches. Heureusement, aucun blessé grave ni perte en vie humaine n’est à déplorer. Toutefois, nul ne peut prédire l’issue qu’aurait pu avoir cette attaque si le Ministre Mark Alexandre Doumba avait été présent sur les lieux.
Une enquête judiciaire a été ouverte afin d’identifier les auteurs de ce cambriolage et d’évaluer l’ampleur exacte des pertes. En attendant les conclusions des investigations, il est urgent que les autorités compétentes renforcent les mesures de sécurité pour garantir la quiétude des citoyens, y compris celle des représentants de l’État et de leurs familles.