Libreville: un sujet Camerounais trafiquant l’eau qu’il revendait aux Gabonais, pris dans les filets de la Direction générale des fraudes de la SEEG

Le sujet camerounais présumé voleur d’eau après son interpellation par les éléments de la Direction Générales des Fraudes de la SEEG © DR

Libreville, le 30 avril 2025 – (Dépêches 241). Le Gabon semble visiblement être devenu un terrain de jeu privilégié pour certains ressortissants expatriés qui s’autorisent toutes sortes d’abus. Ces derniers se livreraient à des trafics en tout genre, souvent au détriment de l’État et des citoyens. Le dernier cas en date concerne un ressortissant camerounais qui se serait adonné pendant plusieurs années au trafic d’eau et d’électricité en provenance de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), dans sa concession située au PK8. Il aurait ensuite revendu ces ressources à de nombreux Gabonais, ceux qui n’étaient pas en capacité de payer avec lui étaient simplement privés d’eau. Un acte extrêmement grave, qui aurait pu perdurer sans la vigilance des agents de la Direction générale des fraudes, lesquels ont finalement mis fin à ses agissements. 

Alors que la SEEG peine depuis des années à satisfaire les besoins en eau et en électricité des foyers du Grand Libreville, certains étrangers, pourtant accueillis sur le sol gabonais, profiteraient de la situation pour abuser de la générosité du pays. C’est précisément le cas de cet homme, dont les activités illicites ont été mises au jour par les agents de la Direction Générale des Fraudes dirigée par le Colonel Mouketou Félicien. Selon des sources proches du dossier, ce ressortissant camerounais aurait mis en place un réseau clandestin à son domicile du PK8. Il aurait détourné un circuit entier d’eau , qu’il aurait dissimulé en l’enterrant et en le recouvrant de béton et de carrelage afin de ne pas éveiller les soupçons. 

Cette manœuvre lui aurait permis de bénéficier gratuitement de cette ressource essentielle, tout en causant d’énormes pertes financières à la SEEG. Mais il ne s’est pas arrêté là : il aurait élargi son réseau au point de créer un véritable marché parallèle, vendant de l’eau volée à ses voisins, en toute tranquillité, en lieu et place de la SEEG et privant d’autres compatriotes en incapacité d’acheter le précieux liquide chez lui. 

Pendant ce temps, dans de nombreux quartiers du Grand Libreville, certaines familles n’ont plus le souvenir de ce que c’est que de voir couler de l’eau du robinet ou de passer une journée sans délestage. Au-delà de la vétusté des équipements de la SEEG, du manque d’investissements dans les infrastructures et du déficit de production, il faut désormais compter avec des individus mal intentionnés comme ce ressortissant présumé camerounais, qui aggravent encore davantage la situation. 

Ce cas relance le débat sur la nécessité, pour les autorités gabonaises, de mettre en place de nouveaux mécanismes plus stricts en matière d’immigration. Il serait peut-être temps d’opter pour une immigration choisie, fondée sur des critères rigoureux correspondant aux besoins réels du pays, plutôt que de laisser entrer des individus aux intentions et à la moralité douteuses, qui se livrent à des actes de vandalisme et de trafic au détriment de l’État et des populations. 

En espérant que ce présumé trafiquant d’eau soit traduit en justice, il est à souhaiter que la Direction générale des fraudes soit dotée de moyens suffisants pour poursuivre ses investigations. Car, à en croire plusieurs témoignages, des cas similaires pullulent dans tout le Grand Libreville. 

15 Commentaires

  1. Euredice

    Qu’ils fassent un tour au PK 11, à la zone dite « aux antenne » appelé vulgairement ‘yaoundé » c’est la folie là-bas. Ils piratent même internet d’une tierce personne pour revendre aux gens

  2. Je ne comprends pas bien ce texte, parceque les pirates et revendeurs d’eau de la SEEG sont nombreux à Libreville.
    Aussi ce ressortissants Camerounais semble ne revendre cette eau qu’à des Gabonais!!!
    Dame SEEG j’ai chez moi une grosse fuite signalée depuis plus de dix ans avant compteur , mais aucune solution durable.
    Et comme ça fuit dans la rigole, après deux interventions, dame SEEG a abandonné et nous vivons avec cette grosse fuite depuis exactement 12 ans et la population en a fait une fontaine d’eau.
    Beaucoup de points de fuites sur le réseau existent comme ça et occasionne de nombreuses pertes financières pour la SEEG.
    Si des ecrits dans les journaux peuvent ressencer ces points cela aidera beaucoup la SEEG à réduire le gaspillage d’eau alors que nombreux sont ceux qui sont privés d’eau dans la ville.

    • Bonjour. Pouvez être précise et donner la situation géographique de votre quartier afin que l’on saisisse la Direction des Infrastructures et des Fraudes pour une intervention ?

  3. Julia

    Merci pour cette information bien écrite 👍. Bravo à la rédaction de votre média. J’ai toujours été pour une immigration choisie. Il faut absolument que ce type d’information soi relayé sur tous les médias et connu du grand public afin que le monde se rende compte des vices que subissent les Gabonais sur leur propre terre d’accueil.

  4. Manu. B

    Il n’y’a pas que que des traficants qui sont non-gabonais. Le trafic est partout là même où vous ne soupçonnez rien. Le problème est la SEEG qui n’a jamais fait son travail depuis des années ! La SEEG est forte pour gonfler les factures et non pour faire des interventions pour chercher des fuites d’eau. Je le redis encore le problème c’est la SEEG avec certains agents corrompus et médiocres! Vous avez fait de la médiocrité l’étalon de la société gabonaise.

    Ne cherchez pas des boucs émissaires pour leur rejetter toute la faute. Cherchez d’abord à résoudre les problèmes de l’intérieur de la SEEG.

    Vous parlez de l’immigration, n’oublions pas que nous les gabonais nous ne sommes pas beaucoup, donc on aura toujours besoin des étrangers pour bâtir ce pays. Je dis oui, pour une immigration réglementer, mais pas pour une immigration « Chasse à l’homme ou Chasse au sorcières » comme d’autres pays le font. Nous sommes tous africains, prônant le vivre ensemble et la cohésion pour dévélopper le continent africain. Soyons unis comme l’Europe, pour faire face aux hégémonies étrangères.

    • Bonjour !
      Si vous prenez la peine de bien lire le texte avant de le critiquer vous vous rendrez compte que la rédaction ne remet pas en cause la présence de nos frères étrangers au Gabon. Ce qui est dit c’est qu’il va falloir choisir qui vient au Gabon et pourquoi afin de minorer ce genre d’activité de la part de ces derniers.

      C’est évident que la seeg n’est pas exempte de reproche, personne ne devrait le nier car c’est un fait, je vous le concède mais ce qui est mis en avant ici c’est le comportement généralisé de certains ressortissants étrangers.

  5. Damaris

    Humm meme ici au Cameroum les expatries et citoyens camerounais font du trafic desu et electricite.mais le Cameroum n’en fait pas un sujet de chantage. dc ce phenomene cest partout

    • Doit-on se taire sur une activité aussi grave ? Où voyez-vous le chantage ? Si je comprends bien, une information aussi importante devrait passer sous silence comme si elle était normale. Alors là !

  6. Je suis âgé de 67 ans,je n’ai pas l’eau chez moi a lalala à gauche à l’église catholiquede ce quartier depuis que je suis retraité en 2018

  7. ONDZIGUI BEFENE Léon Ernest

    Pourquoi ce pays se laisse tant faire??
    On dirait même que le gouvernement n’existe pas dans ce pays où les sujets étrangers trouvent ici leur terrain de jeu libre. Ce pays laisse penser qu’il n’y pas d’homme capable de frapper la main sur la table pour dire: ça suffit.
    Le gouvernement attend quoi pour prendre une décision radicale: rapatrier tout sujet camerounais sur le sol gabonais sans délais. Ils en font un peu trop.

  8. Anicet Nze Obam

    Quand on est cancre c’est comme ça. Toujours la victimisation. Le Gabonais ne ment jamais, le Gabonais ne vole jamais. Le jour où vos voisins se dresseront contre vous vous mangerez vos 💩. Toujours a chercher la brebis galeuse. Gabonais.. grandi

  9. L’ennemi de l’Afrique c’est les africains eux mêmes. Pendant que les européens font le front commun, prônent la libre circulation et se développent, lire de tels propos venant du Gabon c’est scandaleux. Le cameroun est un pays d’accueil et on recense une multitude de nationalités qui ont même créées des quartiers mais jamais j’ai vu une hostilité envers les étrangers. Pour si peu des biens que découvrent certains pays comme le gabon et la guinée équatoriale le problème devient les étrangers pour masquer la médiocrité des dirigeants, la paresse et le maque de créativité des populations qui attendent tout de leurs gouvernements. Les Camerounais, les Sénégalais, les maliens sont des peuples resilients qui savent s’adapter et se battre peut importe le lieu. On à tous besoin les uns des autres pour une Afrique forte, il faut arrêter avec ce genre d’articles car le vol de l’énergie n’est pas qu’un problème des étrangers les gabonais sont bien plus voleurs d’énergie et ça c’est partout en Afrique. Vous utilisez déjà les mêmes propos que les européens et les américains comme quoi tout ce qui est mauvais( maladies, agressions, meurtres etc….) est imputé aux étrangers.

    • Youmbess

      Si j’ai bien compris, les Gabonais ne savent pas voler de l’eau à la CEEG se sont les autres qui se livrerai à de telles pratiques .!
      Pitoyable cet article.

  10. Anonyme

    Cet article n’est pas à l’avantage des citoyens du Gabon. Celui qui pointe du doit s’expose a l’être à son tour.

  11. J’ai moi également pensé à une immigration choisie pour moins de désordre. Pourquoi pas gagner l’argent honnêtement comme d’autres expatrié, nos frères du Cameroun sont tjr dans dans des mauvaises postures, trafique de drogue et autres. Que tout expatrié n’ayant pas un véritable métier rentre

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