
Libreville, 9 juillet 2025-(dépêches 241). Dans une publication diffusée ce mercredi sur les réseaux sociaux, Noureddin Bongo Valentin, fils de l’ex-couple présidentiel Sylvia et Ali Bongo Ondimba, a revendiqué la paternité des vidéos récemment fuitées sur la toile. Il affirme en être l’auteur intégral, mettant ainsi fin aux spéculations sur l’origine de ces séquences filmées qui ont provoqué une vive réaction dans l’opinion publique.
Dans son message, l’ancien coordinateur des affaires présidentielles et ex détenu a tenu à exprimer sa solidarité envers son avocate, Maître Gisèle Eyué Békalé, dont le cabinet a été pris pour cible par des agents de la Direction générale des recherches (DGR). Il a dénoncé fermement ce qu’il qualifie d’abus et d’acharnement à l’encontre de cette brillante avocate. Il a déclaré : « Je souhaite que cessent les abus sur mon avocat », a-t-il imploré dans une publication relayée par nos confrères de Gabon Actu.
Pour l’ancien coordonnateur des Affaires Présidentielles, cette descente des éléments de la sécurité intérieure ont un lien avec les vidéos en rapport avec leurs auditions balancées depuis quelques jours sur la toile. « Ces actions sont clairement une réponse à ma décision de transmettre les images que j’ai filmées en secret pendant ma captivité au Gabon au tribunal de Paris qui enquête actuellement sur ma plainte pour torture et enlèvement contre le président Brice Oligui Nguéma et son équipe, qui sont aujourd’hui à la Maison Blanche en tant qu’invités du président Donald Trump », a-t-il ajouté.
Cette prise de position intervient dans un contexte de crispation entre l’appareil judiciaire gabonais accusé d’être le bras armé du régime actuel et les figures liées à l’ancien régime. Alors que plusieurs membres de la famille Bongo font l’objet de poursuites, cette nouvelle sortie de Noureddin Bongo Valentin pourrait bien relancer le débat sur l’état de droit et les garanties du droit à la défense au Gabon.