Casques Bleu gabonais: Faustin Touadera annonce l’ouverture d’une enquête du parquet centrafricain

Le président Centrafricain Faustin Archange Touadera va ouvrir une enquête interne ©DR

Libreville, 13 octobre 2021 (Dépêches 241). Dans l’affaire des accusations d’exploitation et d’abus sexuel des casques bleus Gabonais à Bangui, le gouvernement centrafricain a décidé de saisir ses instances jucidiciaires pour l’ouverture d’une enquête qui viendra en appui celle mise en place par le bureau des Nations des Nations. Cette annonce a été faite par le président de la République Faustin Archange Touadera pendant sa conférence de presse tenue à Libreville, ce mercredi 13 octobre à la présidence de la République. 

Au terme de son entretien avec Ali Bongo Ondimba,  le Chef de l’Etat Gabonais, le président de la République Centrafricaine Faustin Archange Touadera a annoncé que le parquet de son pays va ouvrir une enquête qui investiguera de façon plus rigoureuse et plus approfondie.  « Nous avons mis en place une commission d’enquête qui a rendu un rapport au gouvernement qui va saisir le parquet pour cette fois une enquête plus approfondie pour dégager les responsabilités », a-t-il annoncé.  

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Cette enquête mise en place par les institutions judiciaires vient en appui de celle déjà initiée par l’ONU et le gouvernement gabonais avec pour objectif de situer les responsabilités des différentes parties. « La première enquête qui est partie c’était pour vérifier si les évènements avaient bien eu lieu, mais il y aura du parquet pour situer la responsabilité des victimes et des responsables. Le rapport sera transmis au parquet pour une enquête judiciaire », a-t-il expliqué. 

S’il s’est refusé d’utiliser le terme « d’exactions » prétendument commis par les militaires gabonais, Faustin Archange Touadera a insisté sur le fait que seul l’enquête va situer les responsabilités et éventuellement donner lieu à des réparations. Cette enquête a t-il ajouté mise en place par les institutions centrafricaines aura pour visée ​​« d’avoir une idée précise de la teneur des exactions et du nombre de victimes » et en cas de confirmation des infractions « il y aura des réparations pour les victimes »,  a-t-il indiqué. 

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