Lundi 8 novembre 2021 ( Dépêches 241). L’association SOS Prisonniers Gabon engagée dans la défense des droits des prisonniers vient ,une fois de plus, de dénoncer sur sa page Facebook, un cas qu’ elle qualifie de » racket » au sein de la prison centrale de Libreville.
Une prisonnière , dame K.G , incarcérée à la maison d’arrêt des femmes se serait cassée le bras en faisant une violente chute du haut de son lit. Informée, l’administration pénitentiaire aurait demandé aux co- détenues de la malheureuse de se cotiser afin qu’elle puisse bénéficier de soins. Chose faite, elle a été conduite dans une structure sanitaire de la place.
En la date du 1er novembre 2021, précise l’association, l’administration pénitentiaire serait revenue vers les co-détenues de K.G pour exiger un montant de 80.000f afin que cette dernière puisse continuer de recevoir des soins , tant sa situation se serait aggravée.
Des cas de » rackets » qui seraient légions, toujours selon SOS Prisonniers Gabon « Les prisonniers sont à chaque fois sommés de donner de l’argent pour l’achat de matériel de la sécurité pénitentiaire et des soins de santé d’un détenu » précise-t-elle.
Est-ce réellement de la responsabilité des détenus de répondre aux besoins divers de cette institution quand on sait que la règle 24 de l’ensemble des règles minima des Nations-Unies pour le traitement des détenus stipule que « l’État a la responsabilité d’assurer des soins de santé aux détenus ceux-ci devant recevoir des soins de même qualité que ceux disponible dans la société et avoir accès au service nécessaire sans frais et sans discrimination fondée sur leur statut juridique ».
L’association SOS Prisonniers Gabon qui n’est pas à sa première dénonciation entend bien continuer son combat pour le bien-être des détenus et tirer la sonnette d’alarme à chaque fois que la situation l’exigerait.