Discours à la Nation: Ali Bongo très attendu pour son adresse dans un pays sous fond de crise sociale et institutionnelle

Les mots et on l’espère les décisions du président de la République seront décryptés ce soir ©DR

Libreville, le 31 décembre 2021 (Dépêches 241). Comme d’ordinaire, le président de la République, Ali Bongo Ondimba dans un discours à la Nation s’adresse à ses compatriotes de façon solennelle au soir du 31 décembre de chaque année. Une adresse à la Nation particulièrement attendue par les populations à l’heure où le Gabon est secoué par une crise sociale institutionnelle manifeste. 

C’est peut être, et c’est peu de le dire, l’un des discours post-Avc les plus attendus du président de la République, Chef de L’Etat, Ali Bongo Ondimba. Ce soir en prononçant la mythique phrase qui annonce le début de son adresse à la Nation, « Gabonais, Gabonaises, Mes chers compatriotes », Ali Bongo Ondimba aura certainement à coeur de lever tous les doutes des populations sur l’évidence de ce qu’il existe toujours à bord du navire Gabon, un seul chef. Un seul commandant. 

Devant le spectacle désolant sous fond de violation des textes et défiance des institutions dans ce feuilleton juridico-administratif entre le gouvernement, la société civile et la Cour Constitutionnelle, les mots fermes et intrépides d’Ali Bongo Ondimba sont attendus pour réaffirmer le respect de l’Etat de droit et la restauration de la souveraineté de nos institutions.  

Près de 2 ans que le Gabon est empêtré de façon inexplicable dans un état d’urgence sanitaire décrété en raison d’une crise sanitaire qui depuis mars 2019 est au centre de la politique gabonaise. Près de 2 ans que l’économie est sacrifiée sur l’autel des appétits et des ambitions vils et antirépublicains de certains membres du gouvernement qui ont fait la covid-19 leur fond de commerce. Une covid-19 au nom de laquelle, ces mêmes trublions de l’équipe gouvernementale érigent l’obligation vaccinale en devoir citoyen alors que la clé de voûte des institutions, a indiqué et répété que « la vaccination n’est pas obligatoire ».  

Les Chef de l’Etat doit donc, ce soir, tirer les enseignements de ces insubordinations répétées aux allures de mutinerie au sein du gouvernement Ossouka Raponda. Une incompétence gouvernementale conséquence de la crise sociale qui couve au Gabon depuis le début de cette épidémie et qui est en passe désormais, d’imploser. 

A un an de l’élection présidentielle, les Gabonais attendent enfin du numéro un Gabonais qu’il donne des indications et directives sur cette échéances électorale à l’heure où son état de santé fait toujours débat et que tapis dans l’ombre, il se susurre que plusieurs personnalités du régime nourrissent secrètement cette ambition pour 2023 et affûtent donc, pour l’occasion, leurs armes.  

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