Capello Gate: Molina charge à nouveau Ahmed Mombo et évoque des preuves accablantes

Le journaliste de The Guardian affirme qu’il détient des preuves pour faire couler Serge Ahmed Mombo ©DR

Libreville le 15  février 2022 – (Dépêches 241). Quelques heures après la parution dans le quotidien national L’Union d’une dépêche faisant état d’une absence de preuves manifeste dans le dossier Serge Ahmed Mombo, Romain Molina par la biais d’une vidéo publiée sur son compte facebook a rapidement rétorqué. Le journaliste présente comme preuves, dans sa vidéo, des messages à caractères sexuels supposément envoyés par l’intendant des Panthères du Gabon à ses potentielles victimes.

Nouvelles salves du journaliste du célèbre média britannique The Guardian qui dans une vidéo presque qu’en mode réponse du berger à la bergère, il a riposté aux conclusions de l’inspection générale des forces de Police Nationale (IGFPN) qui affirmait via un article dans L’Union qu’à l’heure actuelle, aucune preuve accablante n’a été présentée à l’encontre de Romain Molina. 

L’homme par le truchement d’une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux officiels a indiqué qu’il présentait pour l’occasion, juste un « valet de trèfles car il a contre le président de la ligue de l’Estuaire un carré d’as ». C’est en cette occurrence qu’il a posté des captures d’écran de messages à caractère sexuel supposément envoyés à ses victimes. Ce dernier d’indiquer ensuite qu’il sortira d’autres preuves beaucoup plus accablantes pour le président de la ligue de football de l’Estuaire (LFE). « L’occasion de sortir quelques preuves si jamais certains veulent vraiment aller au bout de leurs procédures (notamment les propositions sexuelles à des mineurs avec vidéo porno pour intégrer l’équipe nationale gabonaise) », a-t-il ajouté. 

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Une déclaration empreinte de confiance et de certitude car le journaliste persiste et signe qu’il ne se serait aucunement engagé dans cette affaire s’il n’avait pas par devers lui tous les moyens de prouver ses prétentions, accusations et déclarations. « Il y a ce que je dis publiquement et il y a ce que je garde en réserve pour les procès. Quand je me permets d’appuyer sur quelqu’un, c’est que derrière j’ai du biscuit (des preuves, ndlr) », a-t-il précisé. 

Des déclarations qui contrastent avec les révélations du quotidien pro-gouvernemental L’Union qui dans sa parution du 13 février r n°13851 indiquait que « Les premières conclusions de l’enquête font état d’une absence de preuves accablantes à l’encontre de Serges Ahmed Mombo. Ce dernier continue donc de bénéficier de la présomption d’innocence et,de ce fait, doit jouir de sa liberté », ont avancé les sources judiciaires et policières en charge de l’enquête.

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