Libreville, le 16 mars 2022 (Dépêches 241). Dans un communiqué lu sur les antennes de la chaîne nationale hier lundi, le Parti Démocratique Gabonais par la voix de son porte-parole David Ella Mintsa, a recadré de manière musclée Pierre Claver Maganga Moussavou. Lequel, lors de sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle 2023, avait émis des critiques concernant la gouvernance d’Ali Bongo Ondimba, premier responsable du parti au pouvoir.
Au cours d’un point de presse organisé lundi dernier, Pierre Maganga Moussavou a annoncé sa candidature pour la prochaine élection présidentielle prévue en 2023. Cette décision du président du Parti Social Démocrate, a été motivée selon lui par la « Situation catastrophique de notre pays, fort de ses enfants en déshérence, fort de voir des provinces complètement abandonnées » a déclaré le « le Bouvier de Moutassou».
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Des mots qui visiblement, ont provoqué l’ire de l’état major du Parti Démocratique Gabonais (PDG), lequel a réagi assez promptement, par le biais d’un communiqué lu sur les antennes de Gabon télévision hier soir par David Ella Mintsa. Le porte-parole du Parti Démocratique Gabonais, a notamment dénié à Pierre Claver Maganga Moussavou le droit de donner des leçons de morales concernant la gestion du pays, tout en rappelant que ce dernier , au regard des hautes fonctions qu’il a occupé des années durant au sein de l’appareil d’Etat, est également comptable de la situation dans laquelle se trouve pays. « Le Parti Démocratique Démocratique Gabonais (PDG) marque son étonnement devant les dénégations et autres critiques stériles déversées au prétexte d’une déclaration de candidature, par un homme qui depuis trois décennies a été constamment associé à la gestion de l’Etat » a déclaré David Ella Mintsa.
Pour le député du 4ème siège du Département du Ntem, l’attitude de Pierre Claver Maganga Moussavou, coutumier de la pratique de la transhumance, est un tantinet surprenante, surtout qu’elle intervient quelque temps après que son fils ait été débarqué du gouvernement sans ménagement, comme lui il y’a 2 ans au sommet de l’Etat. « Cette attitude de reniement du reste surprenante de la part d’une personnalité qui a occupé de très hautes fonctions au sein de l’exécutif, cache mal la frustration née de la perte de certaines positions privilégiées au sein de l’appareil étatique » a poursuivi le porte-parole du PDG.
Fort de ce qui précède, David Ella Mintsa a invité les militants du parti au pouvoir à se mobiliser derrière Ali Bongo afin de préparer sereinement les prochaines joutes électorales.
