Libreville le 23 mars 2022 – ( Dépêches 241). Biendi Maganga Moussavou futur Administrateur Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC), c’est ce que croit savoir l’hebdomadaire L’Aube qui annonce que le fils du « Bouvier de Moutassou » devrait remplacer Patricia Manon qu’on mettra au placard pour satisfaire l’égo de Manganga Moussavou dont les menaces auraient visiblement eu un effet au palais du bord de mer.
Les déclarations sous fonds de menaces de « Mag Mouss » à l’endroit des locataires du palais du bord de Mer ont-elles porté leurs fruits ? Ali Bongo and cie craignent-ils les prétendues révélations d’un Maganga Moussavou réduit à faire du chantage pour faire caser son fils Biendi Maganga Moussavou ? Finalement l’ancien président tient-il vraiment des secrets d’Etat dont les divulgations pourraient faire vaciller la République ?
Ce questionnement se pose légitimement au regard de l’information donnée par l’hebdomadaire L’Aube, qui dans sa parution du 21 mars 2022 N°366 annonce que le fils du supposé « homme d’Etat » sera bientôt nommé à la tête de la Caisse de Dépôt et de Consignation (CDC). « Ali Bongo aurait décidé d’accéder aux injonctions et aux menaces de Pierre Claver Maganga Moussavou en faisant une victime, en l’occurrence Patricia Danielle Manon, actuelle ADG de la Caisse de Dépôt et de Consignation », a-t-on pu lire dans les colonnes de ce média.
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Le média proche de l’opposition précise en outre que la décision relative à sa nomination déjà actée, n’attend plus que le prochain conseil de ministre pour être officialisée. « Ainsi secret de polichinelle, cette nomination risque de se matérialiser au prochain conseil des ministres du 29 mars » indique L’Aube. L’hebdomadaire par ailleurs annonce que la palais pour prendre cette décision s’est engouffré dans une brèche née de la relation supposément délétère entre Patricia Manon et ses administrés. Il parle notamment de « l’égo et le caractère fougueux et bien trempé du l’ex collaboratrice de Jean Claude Oyima et la volonté coûte que coûte d’une partie du personnel à exiger plus davantage, la confiance s’est étiolée et le point de non retour atteint », a-t-on pu lire.
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Pourtant, indique L’Aube, les résultats de cette dernière au sein de la CDC sont malgré tout positifs. Patricia Manon pourrait ainsi être sacrifiée sur l’autel des arrangements politiques de basses cours consacrant ainsi le fait connu de notoriété publique que « le maintien ou pas à un poste au Gabon est loin d’être guidé par des résultats positifs ou négatifs » d’une personnalité à la tête d’une administration, d’un département ministériel ou d’une entreprise.