Libreville, le 25 mars 2022 (Dépêches 241). Au cours d’une conférence de presse organisée ce vendredi à Libreville, Louis Raymond Nguema Assa, 1er vice-président du bureau sortant a dénoncé les irrégularités qui ont entaché l’organisation de la dernière assemblée générale élective de la Fédération Gabonaise de boxe. Laquelle assemblée générale avait porté à la tête de cette fédération sportive Olivier Moussavou, qui aujourd’hui n’est pas reconnu par les instances internationales.
Hier première de cordée, la Fédération Gabonaise de boxe est aujourd’hui en crise. C’est en substance le message qu’a souhaité véhiculer Louis Raymond Nguema Assa, au cours d’une conférence de presse qu’il animait ce vendredi à Libreville. A l’origine de cette crise, l’assemblée Générale élective organisée le 24 avril dernier.
Une assemblée générale élective non reconnue par la Fédération internationale de boxe ainsi que toutes les institutions internationales du fait de nombreuses irrégularités. Il est notamment question de « la violation des dispositions des articles 36.2 pour le délai de dépôt de candidatures et 62 des statuts de la Fédération Gabonaise de Boxe relatif à la procédure à suivre pour le dépôt de candidature y compris la violation des articles 8.2 de la politique d’adhésion de l’AIBA » a déclaré le vice-président du bureau sortant de la Fegaboxe lors de la lecture de son laïus.
Face à cette situation, Louis Raymond Nguema Assa, en sa qualité de Vice-président du bureau sortant de la Fegaboxe lequel est reconnu par les instances internationales, a promis de conduire une transition de 6 mois au terme laquelle sera organisée une assemblée générale élective, qui permettra à la Fédération Gabonaise de boxe aujourd’hui non reconnue, de rentrer de nouveau dans les bonnes de la Fédération internationale de boxe.