Radiation de Jean Rémy Yama : Marcel Libama invite les enseignants à se mobiliser le 11 avril

Marcel Libama souhaite une mobilisation des enseignants ©DR

Libreville, le 4 avril 2022 (Dépêches 241). Dans une lettre ouverte rendue publique samedi dernier, Marcel Libama a invité les enseignants à se mobiliser le 11 avril prochain, afin de manifester leur soutien au syndicaliste, Jean Rémy Yama incarcéré à la prison centrale de Libreville, et récemment radié des effectifs de la Fonction publique dans des conditions discutables. 

L’incarcération à la prison centrale de Libreville puis la radiation des effectifs de la Fonction publique de Jean Rémy Yama, continuent de susciter des réactions dans l’opinion publique. En effet, dans une lettre ouverte qu’il a publié samedi dernier, Marcel Libama s’est insurgé contre le traitement réservé au syndicaliste. Lequel traitement obéit selon lui, à la volonté de bâillonner une voix discordante. « Cette logique implacable est la marque de fabrique d’une dictature qui, lorsqu’elle veut bâillonner le droit de penser, s’attaque physiquement, psychologiquement, et moralement, aux enseignants » a écrit le professeur de Mathématiques. 

Dans ce contexte, Marcel Libama a invité les enseignants à répondre favorablement à l’appel lancé par la Conasysed, pour l’organisation de la journée d’action syndicale et de mobilisation prévue le 11 avril prochain. Laquelle journée sera marquée par l’arrêt total des cours sur l’ensemble du territoire national. « Nous, enseignants, soutenons l’appel à la mobilisation lancé par la Conasysed pour la journée d’action du lundi 11 avril 2022. Pour le respect, la dignité et l’honneur de l’enseignant, nous devons tous comme un seul homme répondre favorablement à cet appel de solidarité » a-t-il poursuivi. 

Le 30 mars dernier, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation avait lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs de la société civile, en vue de contester l’incarcération puis la radiation des effectifs de la Fonction publique de Jean Rémy Yama, jugées arbitraires. 

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