
Libreville, le 10 mai 2022 (Dépêches 241). L’état de dégradation avancé du pont de Kango nécessite d’importants travaux de rénovation. Après un examen technique réalisé par les experts du ministère des travaux publics, tout porte à croire que l’on s’achemine vers une remise en l’état de l’ouvrage.
Après l’alerte donnée par Karen Santullo, patronne du Groupement Santullo-Sericom S.A. s’agissant de l’état de dégradation avancé du pont de Kango, le ministère des travaux publics aurait dépêché ses experts, afin de réaliser un examen technique de l’ouvrage. C’est en tout cas ce que rapporte le quotidien L’Union du 05 mai courant. En effet, la veuve de Guido Santullo précisait dans un récent courrier adressé au chef de l’État Ali Bongo, que les piliers du pont de Kango sont « complètement détériorés, le béton qui les compose s’étant désagrégé », a-t-elle averti.
Ainsi, au terme de l’examen des experts du ministère des travaux publics, ces derniers confirment l’apparition des fissures sur certains éléments porteurs. Du coup, précisent-ils, il est urgent de procéder au renouvellement des dalles de transition, le remplacement des joints de dilatation non conformes, le renouvellement du revêtement des tabliers, le traitement des garde-corps de sécurité et le remplacement d’autres éléments endommagés, indique l’Union.
Pour rappel, en février 2012, en raison de la collision accidentelle d’une péniche, un poteau de la pile Nº 8 a été cassé et le pont s’est déplacé, causant de graves problèmes de circulation et perturbant dans le même temps le réseau commercial. Le 19 juin de la même année, l’État gabonais confiait au Groupement Santullo le marché des travaux de réparation et de reconstruction de l’ouvrage endommagé. Mais suite à un désaccord entre les deux parties, Karen Santullo annonçait que ces travaux de réhabilitation ne seraient pas assurés par son entreprise.