Suspension des feuilles de soins de la Cnamgs: Ossouka Raponda demande des explications aux ministres concernés

Ossouka Raponda en compagnie des personnalités concernées par cette crise dans la secteur santé ©DR

Libreville, le 12 mai 2022(Dépêches 241). Le Chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda exige des explications après la suspension des feuilles de soins de Caisse nationale maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Pour ce faire, elle a réuni le 10 mai à la Primature, les membres du gouvernement concernés par la question, et les responsables de la Cnamgs.

Elle tente de désamorcer la crise naissante au sein des structures sanitaires du pays. En effet, le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a réuni  le 10 mai dernier, certains membres du gouvernement, au premier rang desquels le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong et les responsables de la Cnamgs. 

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Au cours de cette séance, le chef du gouvernement a exigé des explications sur les raisons qui ont conduit les professionnels de santé à suspendre les feuilles de soins de l’assurance maladie. « Notre système d’assurance-maladie doit bénéficier à plus de compatriotes partout  sur le territoire national », a rappelé le chef du gouvernement, non sans préciser que « la santé des gabonais est parmi les grandes propriétés du Président Ali Bongo Ondimba »

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Guy Patrick Obiang, le ministre de la Santé pendant la réunion ©DR

Une priorité de l’exécutif qui ne se donne à lire uniquement dans les mots car dans les faits, rien ne montre que la santé est une priorité pour ceux supposés mettre en application la volonté du numéro un Gabonais. A en juger par l’état de décrépitude de nos hôpitaux et les failles innombrables de notre système de santé. Une réalité dénoncée par les syndicalistes, lesquels affirment sans sourciller que les hôpitaux publics gabonais manquent de tout. 

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La  sortie du Premier ministre fait suite à un courrier qui lui a été adressé  il y a quelques jours, par le Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (Symefoga) et le Syndicat national des agents de santé (Synas) qui dénoncent la précarisation de l’hôpital Gabonais.  Pour les syndicalistes, les raisons de cette précarisation des hôpitaux seraient dû au fait que l’État ne rétrocède pas à la Cnamgs l’argent prélevé chaque mois  aux fonctionnaires.

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