Libreville le 30 mai 2022 – ( Dépêches 241). Le président émirati Mohammed Bin Zayed fraichement élu à la tête de la fédéraion des Emirats Unis a d’emblée appelé plusieurs président africains avec lesquels il entend élargir et renforcer les relations avec son pays. Ali Bongo Ondimba, pour sa part, est le 3e président africain avec qui le nouvel homme fort des Emirats arabes unis s’est entretenu.
Soucieux de parfaire ses liens avec les Etats africains et de montrer son infini volonté de travailler avec ces pays, Mohammed Bin Zayed a aussitôt élu pris l’initiative de contacter plusieurs chefs d’Etat africains avec qui il compte entretenir des relations étroites.
C’est en cette occurrence que le président élu le 19 mai dernier à la tête des Émirats arabes unis selon Africa Intelligence s’est entretenu successivement avec le président égyptien Abdelfattah al-Sissi, puis le Roi du Maroc Sa Majesté Mohammed VI, le président sénégalais Mackey Sall ensuite et Ali Bongo Ondimba pour finir.
Le choix fait par Mohammed Bin Zayed de prioriser le Gabon dès ses premiers contacts avec le pays africains n’est pas fortuit. Le Gabon jouit d’un statut particulier qui fait de lui, aux yeux du président emiratis, avec pays avec qui il est nécessaire de renforcer les relations et les liens. « Le Gabon est en effet, depuis le début de l’année, membre non permanent du conseil de sécurité des Nations unies et les Emirats tiennent à associer l’organisation à leurs diverses initiatives diplomatiques africaines », indique Africa Intelligence.
Le média panafricain de préciser en outre que le numéro un Gabonais et le président Mohammed bin Zayed « ont discuté d’une visite officielle à Libreville du nouveau chef de l’Etat émirati, ainsi que des questions de stratégie pétrolière : les Emirats, comme l’Arabie saoudite, militent pour que l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont le Gabon est membre) continue à se coordonner avec la Russie. Une position à rebours des souhaits des pays occidentaux, qui tentent d’organiser un blocus de la production russe en réaction à l’invasion de l’Ukraine. » indique l’hebdomadaire.