Opération Scorpion: Le Redhac exige la libération de Brice Laccruche Alihanga

Brice Laccruche Alihanga l’ancien homme fort du Gabon est depuis plusieurs années incarcéré à la prison centrale en violation des droits humains ©DR

Libreville, le 03 juin 2022-(Dépêches 241). Après l’UNO en 2020, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga, jeté en prison dans le cadre de l’opération scorpion, vient de recevoir le soutien du Réseau des Défenseurs des Droits Humains Afrique Centrale ( Redhac) qui exige sa libération immédiate et menace de traîner le Gabon devant les juridictions internationales pour violation des droits humains. 

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains Afrique Centrale ( Redhac) exige la libération de Brice Laccruche Alihanga, détenu dans les geôles de la prison centrale de Libreville depuis le 13 décembre 2019. Il est soupçonné, entre autres, de détournements de fonds publics et de blanchiment d’argent en relation avec le secteur pétrolier. 

Dans une communiqué daté du 30 mai 2022, le Redhac rappel que « la privation de liberté de Brice Laccruche Alihanga est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux articles 9 et 10 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et aux articles 9 et 14 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques et relève des catégories I et III. », a-t-on pu lire.

Pour le Redhac, cette détention de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo est inhumaine et confinent à la torture. Pour Maximilienne C. Ngo Mbe, Directrice Exécutive du Redhac, le Gabon, pays siégeant pourtant au Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies, s’illustre une nouvelle fois par une violation des droits humains. Elle menace donc de saisir les organisations internationales partenaires.

En exigeant la libération immédiate de l’ancien régent du palais du bord de mer, le Redhac invite les autorités gabonaises  à prendre en conséquence toutes les dispositions nécessaires pour une prise en charge médicale effective du détenu, non sans rappeler que son état de santé ne cesse de se dégrader. 

Pour rappel, en décembre 2020, le groupe de travail de l’ONU contre la détention arbitraire, exigeait lui aussi la libération de l’ex bras droit d’Ali Bongo. Une demande tout simplement ignorée par le Gabon.

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