Libreville le 5 juin 2022 – ( Dépêches 241). Alors que les 17 Panthères victorieuses de la RDC étaient supposées rallier Libreville aujourd’hui afin de retrouver le groupe de Barcelone arrivé ce jour pour continuer sur Franceville, on apprend que ces dernières sont toujours bloquées à Kinshasa du fait d’une absence d’avion pour les récupérer. Exténués et mentalement atteints, certains joueurs commencent à accuser le coup.
On pensait avoir définitivement tourné cette page caractéristique de l’incurie et de l’amateurisme de ceux qui dirigent notre football. Hélas ! L’incompétence au Gabon à la dent dure comme qui dirait une maxime populaire. Comme une gangrène, qui se propage dans une jambe, après Barcelone l’amateurisme du ministère des Sports se poursuit de plus belle, cette fois-ci à Kinshasa. Le staff technique et les 17 joueurs ayant pris part à la rencontre qui s’est soldée par une victoire du Gabon hier, sont toujours bloqués dans la capitale congolaise.
C’est du moins ce que révèlent nos confrères de l’Union qui expliquent les joueurs sont toujours en attente d’un vol qui jusque là n’est jamais arrivé. « Le désordre se poursuit. Au grand dam des joueurs et autres membres de la délégation, toujours coincés à Kinshasa dans l’attente d’un vol qui n’arrive toujours pas malgré les assurances données par les responsables », a-t-on pu lire.
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Selon des sources présentes sur place et les versions de certains confrères, il était établi pour le transport de la délégation, qu’un avion de la compagnie Afrijet effectue le voyage pour récupérer les joueurs. « Sauf qu’aucune heure n’a été communiquée. À 16 heures, les responsables gabonais annoncent le départ imminent pour 18 heures… La presse gabonaise prend donc la route pour l’aéroport international de Ndjili. Erreur ! Elle va poiroter durant plus de deux heures », a -t-on pu lire.
Annoncé ensuite pour 19H30, le vol n’arrivera jamais. C’est bourde de trop. Un joueur que la rédaction de Dépêches 241 a pu contacter n’a pas maché ses mots pour exprimer son mécontentement. « C’est honteux le traitement qu’on nous inflige. Après un tel exploit, on attendait au moins de nos autorités qu’elles fassent des efforts. On accuse le coup. En plus de la fatigue physique, nous sommes mentalement éprouvés », s’est confié un joueur des Panthères.
C’est là une preuve manifeste de l’inconscience et de l’inconséquence de nos responsables. Cette situation est bien la preuve manifeste de ce qu’aucune leçon n’a été tirée de la précédente affaire de Barcelone et que le pilotage à vue initié par le ministre des Sports Franck Nguema se poursuit. L’heure du changement a vraiment sonné.
