Libreville, 24 juin 2021 (Dépêches 241). Déjà sous la menace d’une résurgence de la Covid-19, le Gabon serait actuellement en rupture de stock de traitement pour les personnes atteintes de la tuberculose. Une situation manifestement gênante pour le ministère de la Santé et des Affaires sociales qui nie en bloc.
C’est une nouvelle crise qui menace le secteur santé au Gabon. Après la rupture des antirétroviraux qui avait privé 46.000 personnes vivant avec le VIH d’accéder à leur médicament, les personnes atteintes de la tuberculose seraient à leur tour privées de traitement.
C’est du moins ce que croit savoir notre confrère Gabon média time qui cite un agent du centre spécialisé de Nkembo: « il s’agit d’une pénurie de première phase, c’est-à-dire, les médicaments qui sont donnés au début du traitement afin de stabiliser l’état du malade », a-t-on pu lire.
Notre confrère souligne toutefois que pour le ministère de la Santé et des Affaires sociales, les structures sanitaires seraient convenablement approvisionnées. Cette rupture supposée n’augure rien de bon au moment où le Gabon est sous la menace d’une résurgence de la Covid-19.
D’ailleurs, comme pour le coronavirus, les signes ou les symptômes de la tuberculose peuvent être confondus avec ceux de nombreuses autres maladies. Ce sont par exemple une perte d’énergie, une diminution de l’appétit, de la fièvre et une toux grasse.
Rappelons toutefois, que les patients atteints par la tuberculose doivent être régulièrement ravitaillés en isoniazide, rifampicine, pyrazinamide et éthambutol. Quatre antibiotiques nécessaires au traitement de cette maladie dont les stocks commencent à faire défaut dans les centres spécialisés.