Patrichi Tanasa: «Sous Arnaud Engandji des opérations non identifiées et sans aucune pièce de plus de 40 milliards FCFA ont été effectuées»

La justice gabonaises restera t-elle sourde aux révélations de Christian Patrichi Tanasa ? © DR

Libreville le 1er août 2022 – (Dépêches 241). L’ancien patron de la GOC définitivement pensionnaire de « Sans famille » s’est livré dans une lettre ouverte depuis sa cellule de Gros Bouquet. Une lettre dans laquelle, tout en faisant la litanie de ses actions qui ont su relever la boîte, il accuse Arnauld Engandji, son prédécesseur, d’avoir détourné plus de 40 milliards de fcfa pendant son passage à la tête de la structure pétrolière. 

Après ses révélations fracassantes pendant son procès devant les juges de la cour criminelle spéciale, Christian Patrichi Tanasa est revenu sur l’affaire qui lie désormais son destin pendant 12 ans à la prison centrale de Libreville à travers une lettre rendue publique par son avocat Me Anges Kevin Nzigou. 

Dans cette lettre, le BLA-Boys explique que dès sa prise de fonction, il a constaté que les finances de Gabon Oil Company étaient dans un état désastreux avec un déficit de 19 milliards réparti entre la Gom et la Goc. « Lors de ma prise de fonctions en mai 2018, toutes les entités du groupe étaient dans le rouge avec  une assistance sous perfusion des trois filiales de la Gom, une dette fiscale et douanière de plus de 40 milliards de FCFA, des dettes fournisseurs de plus de 50 milliards de FCFA », a-t-il indiqué. 

En gros, l’ancien patron de la GOC souligne des investissements infructueux et inutiles à hauteur de 80 milliards qui ont plombé la boîte. Des choix stratégiques et déficitaires qui portent la signature de son prédécesseur Arnaud Calixte Engandji Alandji arrivé à la tête de la GOC en 2015. Christian Patrichi Tanasa de préciser en outre que « Sous la direction d’Arnauld Engandji, à la Goc, des opérations non identifiées et sans aucune pièce comptable ont été effectuées pour un montant total de plus de 40 milliards de FCFA », a-t-il ajouté. 

De prétentions que l’un des tous puissants lieutenant de Brice Laccruche Alihanga dit assumer et par dessus tout être capable de prouver car « ces faits sont objectifs et vérifiables, et même vérifiés », ce en prenant notamment appuie sur le l’audit réalisé et commandé par ce au cabinet Deloitte sur la période 2016-2018. 

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