Libreville, le 22 septembre 2022 (Dépêches 241). Hier mercredi, la plateforme des partis et groupements des partis politiques de l’opposition (P41), a animé une conférence de presse à Libreville. Parmi les points évoqués, la problématique du Centre Gabonais des élections, dont le bureau est devenu illégal selon les opposants.
Le bureau du Centre gabonais des élections (CGE) est désormais illégal. C’est en tout cas l’avis de la plateforme des partis et groupements des partis politiques de l’opposition (P41) qui animait hier une conférence de presse au quartier Nkembo dans le 2ème arrondissement de Libreville. « Pour ce qui est du renouvellement du bureau du Centre Gabonais des Élections (C.G.E.), la P.G 41 relève avec regret que depuis 2020, le mandat de l’actuelle équipe est devenu illégal » a souligné Louis Gaston Mayila, patron de la PG 41 dans son propos liminaire.
Pour étayer sa thèse, l’ancien baron du régime d’Omar Bongo devenu opposant, s’appuie sur les dispositions de l’article 12 (nouveau) de la loi n°13/2018 du 4 septembre 2018 portant ratification de l’Ordonnance n°4/PR/2018 du 26 janvier 2018 modifiant, complétant et supprimant certaines dispositions de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques. Un article qui nous enseigne que « la durée du mandat des membres du bureau du Centre Gabonais des Élections (C.G.E.) est de deux ans renouvelable une fois. Le renouvellement des membres du bureau du C.G.E. intervient un (1) mois avant la fin du mandat »
Or, l’actuel bureau de Centre Gabonais des élections est en poste depuis 2018. Ce qui suppose que le bureau aurait dû être renouvelé en 2020. Concrètement, le mandat du CGE est expiré selon Louis Gaston Mayila depuis 2 ans.