Libreville le 05 octobre 2022 – (Dépêches 241). Les candidats en lice ont dix jours pour convaincre les électeurs avant le 1er tour des législatives partielles qui débutent le 15 octobre. Cependant, les partis politiques ne cessent de réclamer au Gouvernement le soutien financier qui leur est dû conformément à la loi sur les partis politiques en République gabonaise.
Selon le calendrier électoral rendu public par le Centre Gabonais des Élections il y a quelques semaines, c’est ce mercredi 05 octobre que s’ouvre la campagne électorale des législatives partielles.
L’organisation de ce scrutin concerne respectivement le 1er siège du département de l’Ogoulou (Commune de Mimongo, cantons Haut-Ogoulou et Haute Dikobi) dans la Ngounié, le 2e siège de la Zadié (Vie-chère, Vie-dure, Paris-Bouyon et canton Loué) dans l’Ogooué-Ivindo et pour le 1er arrondissement du chef-lieu de la province de la Nyanga.
Seul bémol, les candidats engagés dans cette bataille électorale n’ont reçu aucun soutien de l’État au mépris de la loi sur les partis politiques en République gabonaise. Ladite loi stipule en son article 52 que : « l’État a l’obligation d’accompagner les partis politiques légalement reconnus et représentés au Parlement par au moins un député ou un sénateur, ou disposant au moins d’un élu.» peut-on lire.
Rappelons que c’est en 2015, veille de la présidentielle, que le Gabon a suspendu le financement des partis politiques. Dans une récente sortie, le Parti social démocrate (PSD) de Pierre Claver Maganga a dénoncé ce qui s’apparente à un « scandale politique ». Le moins que l’on puisse dire est que cette situation désavantage et fragilise les candidats les moins nantis.
