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C’est ce que croit savoir une source bien informée. Les principaux membres de la plateforme Alternance 2023, seraient actuellement en conciliabule, dans le but de désigner le candidat consensuel de l’opposition pour la prochaine élection présidentielle prévue le 26 août 2023.
Depuis son élection controversée à la tête du Centre gabonais des élections (CGE), Michel Stéphane Bonda ne fait pas l’unanimité. Les récentes violations de la loi électorale dont il porte la paternité participent manifestement à jeter de l’huile sur le feu et ne garantissent pas un scrutin aux lendemains apaisés.
La plateforme citoyenne « Gabon D’abord » a animé hier, une conférence de presse dans ses locaux à Libreville. Au cours de cet entretien avec les hommes de médias, Edmond Okemvele Nkogho, le 1er vice-président de cette coalition politique, s’est insurgé contre le fonctionnement des institutions des pays autrefois colonisés par la France. Une architecture institutionnelle qui martyrise les populations et qui devrait inciter la jeunesse Gabonaise à voter massivement, le 26 août prochain, en faveur des candidats de l’opposition inscrits sous la bannière « Alternance 2023 ».
Dans le cadre de la célébration du 63 anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et de la fête de l’Assomption, le Ministre de l’Emploi, de la fonction publique, du travail et la formation professionnelle, Madeleine Berre a annoncé dans un communiqué parvenu à notre rédaction, en date du 10 août 2023, que les journées du 15, 16 et 17 août 2023 sont déclarées fériées, chômées et payées sur toute l’étendue du territoire. Nous publions in extenso le contenu dudit communiqué.
En course pour un troisième mandat au sommet de l’Etat, Ali Bongo va lancer sa campagne ce vendredi. Pour l’occasion, un grand meeting sera organisé à la gare d’Owendo.
À quelques jours des présidentielles, les membres de l’opposition peinent toujours à trouver le porte flambeau qui représentera la plateforme Alternance 2023. Au terme d’une causerie politique qui s’est tenue le 6 août dernier dans la commune d’Owendo, le président du Front Patriotique Gabonais (FPG), Gérard Ella Nguema a fait savoir qu’il ne participera pas à la désignation du candidat consensuel de l’opposition. Pour l’homme politique, l’opposition gabonaise devrait se poser les bonnes questions si elle veut véritablement évincer le système Bongo-PDG.
Ce mercredi, Anges Kevin Nzigou, candidat aux élections législatives d’août 2023, a déposé auprès du greffe de la Cour constitutionnelle, un recours visant à annuler l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral. Une requête que le candidat aux législatives dans le 6e arrondissement de Libreville, a motivée par plusieurs prétentions.
Dans un récent communiqué, la plateforme Alternance 2023, laquelle regroupe plusieurs candidats à la présidentielle, dénonce l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral. Elle exige entre autres, la présence de 3 urnes distinctes pour les 3 élections prévues le 26 août prochain.
Les femmes de l’Ogooué-Ivindo, bastion politique du chef du gouvernement Alain Claude Bilie-By-Nze, ont récemment exprimé leur ras-le-bol pour dénoncer la fourberie du Parti démocratique gabonais (PDG), qui, par ses agissements, contribue à les maintenir dans un état de précarité devenu insoutenable.
Dans un rapport publié récemment, l’agence de notation Fitch Ratings a fait d’Ali Bongo le favori pour la prochaine élection présidentielle. Une prise de position que l’institution explique par les profondes dissensions qui touchent l’opposition Gabonaise.
