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La décision des Syndicat national des médecins fonctionnaires du Gabon (Symefoga) et du Syndicat national des agents de santé de mettre un terme aux feuilles de soin du fait du non paiement par la Caisse nationale d’Assurance Maladie et de Garantie sociale (Cnamgs) de ses prestations soulève une question fondamentale. Où vont les sommes colossales prélevées à la source sur les salaires des fonctionnaires ? Qui de l’Etat ou de la Cnamgs vole les Gabonais ?
Au cours d’une réunion qui s’est tenue le 4 mai dernier, Guy Patrick Obiang a décidé de démettre de leurs fonctions, les 24 agents jeunes qui étaient affectés au centre d’appel 1404, le numéro d’urgence qui reçoit les appels des personnes victimes de violences. À l’origine de cette décision épidermique du ministre, une bévue d’un agent dudit centre.
Les médecins fonctionnaires du Gabon s’interrogent sur la destination des fonds prélevés chaque mois aux agents du secteur public et privé dans le cadre de l’élan de solidarité Cnamgs. Selon les syndicalistes, lesdits fonds prélevés par l’État ne seraient pas réservés à la Cnamgs.
Pour dénoncer la précarité dans laquelle sous laquelle croule l’hôpital public depuis de nombreuses années, le Syndicat nationale des médecins fonctionnaires du Gabon (Symefoga) et le Syndicat national des agents de santé (Synas) ont décidé d’arrêter de recevoir les malades assurés à la Caisse national d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
Le docteur Guy Patrick Obiang vient d’annoncer mardi dernier, l’arrivée d’un stock important de médicaments antirétroviraux (ARV). Cette annonce est consécutive à une rupture de stock enregistrée depuis 4 mois laquelle aurait entraîné la morts de plusieurs personnes vivant avec le VIH parce que privées de traitement depuis des mois.
Dans la note de service N° 0103/ MBCP/ SG datée du 26 avril dernier, le Secrétaire général du Ministère du Budget et des Comptes Publics, Patrice Inguila a annoncé la relance de la campagne de vaccination contre la Covid-19, au sein de l’administration susmentionnée. Ceci, conformément aux recommandations du gouvernement.
Des soupçons de détournement de deniers publics pèsent sur le ministre de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong. Ce dernier est sommé par le Copil citoyen, organisation de la société civile, de s’expliquer sur l’achat de 890 000 doses de vaccins pour un montant 5.166.546.000 Fcfa sur une période où le Gabon recevait gratuitement plusieurs doses de vaccins.
Prévue pour s’étendre jusqu’au 30 avril prochain, la campagne de vaccination contre la rougeole a été lancée le 26 avril 2022. À tout seigneur, tout honneur, c’est le ministre de la Santé Dr Guy Patrick Obiang et la ministre déléguée Mme Justine Lembimbi Epse Mihindou. Que cette campagne fût lancée dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville.
La pénurie des antirétroviraux qui frappe l’ensemble du territoire national et dont plusieurs alertes ont été données par les médias, aurait fait ses premières victimes. A Libreville dans la Capitale, pas moins de 13 personnes vivant avec le VIH Sida seraient passées de vie à trépas en raison de la négligence du gouvernement gabonais et plus particulièrement de celle du ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong
Ce type de messages les médecins et autres auxiliaires de santé les reçoivent quasiment depuis 5 mois par les personnes vivants avec le VIH Sida et dont le traitement est en rupture au Gabon depuis plusieurs mois sous l’indifférence totale et presque criminelle du ministre de la Santé Guy Patrick Obiang.
