Libreville le 11 novembre 2022 – ( Dépêches 241). Au lendemain de la levée de bouclier des habitants du quartier Ozangue contre la construction supposée d’une morgue au sein de la cité, le directoire de SAAF a tenu à apporter son démenti. Selon son responsable, le projet ne consiste pas en l’érection d’un site pour le traitement des corps mais simplement en la construction d’un parking pour sécuriser ses véhicules.
En réponse à la sortie en nombre dans les rues du quartier Ozangue, dans le 5e arrondissement de la commune de Libreville, pour protester contre un projet d’installation d’une morgue dans la cité, la direction de la Société africaine d’assistance funéraire (SAAF) s’est résolue à sortir du silence, dans le but unique de rassurer les populations.
Une initiative prise par Michael Edorh, directeur général de SAAF qui, devant la caméra de nos confrères de Gabonactu, a indiqué que son entreprise n’a entrepris aucun projet de construction d’une seconde morgue nécessaire au traitement des corps. « Ce n’est pas pour le traitement des corps. Ce n’est pas pour installer les chambres froides. Les populations peuvent se rassurer », a-t-il indiqué.
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Selon Michael Edorh, le projet dont fait allusion les populations se résume en une simple érection d’un parking pour sécuriser ses véhicules. Au regard du caractère dérisoire du projet, SAAF n’a pas jugé pertinent d’en informer les autorités. Raison pour laquelle les populations après avoir saisi ces dernières n’ont reçu aucune réponse rassurante. Bien que reconnaissant la nature légitime des suspicions des populations après avoir constaté les allées et venues des véhicules de sa société sur le terrain, laissant poindre l’idée de la construction d’une morgue, le directeur a indiqué, qu’« il ne s’agit pas de tout cela », a-t-il martelé.
Le jeudi 11 novembre, les populations du quartier Ozangué (face à l’église sacré cœur) ont barricadé la route pour protester contre l’idée de construction d’une morgue au sein de leur cité. Des suspicions battues en brèches par le directeur général qui a précisé qu’il ne s’agit en réalité que d’un parking pour les véhicules des pompes funèbres.
