Libreville, le 26 novembre 2022 (Dépêches 241). Étrangement silencieux depuis le début de l’affaire Alima en dépit des nombreuses interpellations dont il a fait l’objet, André Patrick Roponat a rompu le silence ce samedi. Au cours d’un point de presse, le procureur de la République a dévoilé les premiers éléments de l’enquête.
On en sait un peu plus sur l’affaire Alima, la jeune auditrice de la Caisse nationale de sécurité sociale qui avait été kidnappée avant d’être relâchée en tenue d’Eve devant son son lieu de travail. Ce samedi, le procureur de la République qui animait un point de presse a dévoilé à l’opinion publique les premières conclusions de l’enquête menée par les forces de l’ordre.
Ainsi selon André Patrick Roponat, contrairement à la rumeur qui s’est répandue, Alima n’aurait pas été violée. « Il résulte des premiers éléments de l’enquête que la victime a subi des intimidations et des menaces sans pour autant subir des violences physiques ou des abus sexuels » a déclaré le parquet lequel a révélé par la suite que les menaces subies par la victime auraient un lien avec ses activités professionnelles. « Ces agissements inadmissibles seraient liés à son activité professionnelle » a poursuivi André Patrick Ropona.
Le procureur de la République a promis de mettre la main sur les auteurs de ce kidnapping avant d’appeler les populations à ne pas tomber dans la psychose.