Libreville, le 28 novembre 2022 (Dépêches 241). Dimanche dernier, l’Union Nationale a fait sa rentrée politique à Libreville. Paulette Missambo, présidente de cette formation de la politique, en a profité pour livrer son analyse sur la situation socio-économique du pays. Une analyse frappée du sceau du déjà vu, déjà attendu qui sonne redondante.
À 10 mois des élections générales, l’opposition Gabonaise affûte ses armes. Ainsi, l’Union Nationale a organisé hier dimanche à Libreville sa rentrée politique. Occasion pour Paulette Missambo de remobiliser les troupes, mais aussi de présenter son analyse de la situation sociopolitique du pays à la veille de ses échéances électorales majeures.
Ainsi, pour la présidente de l’Union Nationale, «tous les indicateurs sont rouges ». Pour preuves, Paulette Missambo relève que « la vie économique de notre pays se singularise par un essoufflement de l’activité et un chômage endémique qui dépasse les 38% chez les jeunes. Piliers de notre système de protection sociale, la CNSS et la CNAMGS peinent désormais à remplir leurs missions » a-t-elle déclaré.
Dans ce contexte, l’ancienne ministre de la Santé a invité toutes les forces vives de l’opposition à créer une synergie, visant à œuvrer pour l’organisation d’élections transparentes en 2023 gage selon elle, d’alternance politique au sommet de l’Etat. « De façon solennelle et devant le peuple gabonais, je lance un appel à tous les partis signataires du Mémorandum pour une réforme du système électoral national, au parti Réagir ainsi qu’à tous les patriotes qui adhèrent à cette initiative afin que nous nous accordions sur les principes, objectifs et actions à mener ensemble en vue d’obtenir l’organisation d’élections libres, transparentes et apaisées en 2023 » a conclu Paulette Missambo.
Un discours creux et redondant qui consacre l’idée d’une opposition léthargique sans propositions ni solutions concrètes. Car cette nouvelle, cette énième litanie des maux qui minent le Gabon ne peut assurer l’alternance. A la veille de la prochaine élection présidentielle, cette rentrée politique de ce parti majeur de l’opposition, vient confirmer l’apathie dans laquelle s’est vautrée une opposition qui ne brille que par du verbiage, des mots et des paroles oiseuses et inutiles.