
Libreville, le 1er août 2023 – ( Dépêches 241). Yves Fernand Mamfoumbi mise sur l’intimidation pour tenter d’écarter des adversaires gênants de la course à la députation dans le département de la Dola à Ndendé dans la Ngounié Sud. C’est le cas de la jeune juriste Elza Rituelle Boukandou qui dénonce des manœuvres viles et basses, mises en branle par l’ancien porte-parole du gouvernement.
Le député sortant de la Dola, province de la Ngounié, Yves Fernand Mamfoumbi, n’a plus le sommeil tranquille depuis l’annonce, puis la validation de la candidature de Rituelle Boukandou dans ladite localité. Au regard de l’engouement que suscite la candidature de cette dernière auprès des populations du département de la Dola, l’ancien porte-parole du gouvernement cherche tout bonnement à la faire invalider en usant d’une approche à la fourberie inouïe. C’est en ce sens qu’il a recemment introduit après de la Cour Constitutionnelle, une requête en invalidation de la candidature de la jeune et brillante juriste, qui brigue le fauteuil de député du siège unique du département de la Dola.
Le laudateur d’Ali Bongo pointe en effet une violation de la loi électorale. Il reproche à la vice-présidente du PLC d’avoir pris pour suppléante une militante du parti au pouvoir. Un argument fallacieux, rapidement battu en brèche par Elza Rituelle Boukandou lors de sa conférence de presse du 28 juillet.
A la lumière de son pédigrée, on peut affirmer sans risque de se tromper que Yves Fernand Manfoumbi s’illustre à nouveau par une attitude infamante et indigne d’un haut commis de l’Etat. D’ailleurs ses passages à la tête de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures et à le coordinateur du Plan stratégique Gabon émergent trahissent manifestement l’incompétence du personnage. On comprend bien pourquoi il a été dépossédé du porte-parolat du gouvernement au profit d’un puceau politique.
De plus, que retenir de son mandat finissant à l’Assemblée nationale si ce n’est le vote en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité. « On n’a pas entendu le député de la Dola dire qu’il n’est pas d’accord. Il a voté », rappelle Cyr Symphorien Moukaga, candidat à la députation dans le département de la Dola. Ce dernier se dit aussi victime des intimidations de Yves Fernand Mamfoumbi.
Manifestement, ce proche collaborateur du président sortant Ali Bongo Ondimba a fait le choix de duper le CGE en essayant de présenter à son président un faux document qui ne remplit pas les conditions d’adhésion au parti Démocratique Gabonais telles que consignées dans les statuts du parti au pouvoir. Yves Fernand Manfoumbi est-il donc un affabulateur et fieffé faussaire ?
C’est en tout cas ce que défend son adversaire Elza Rituelle Boukandou. « L’heure de la libération du Gabon est arrivée et ce n’est pas Yves Fernand Manfoumbi par son recours fallacieux à la Cour Constitutionnelle qui va empêcher cela. Je vous annonce par la même occasion que j’ai déposé plainte au Pénal pour faux et usage de faux, car tout ce qui tourne autour de cette fiche d’adhésion procède du faux », a-t-elle fait savoir.