Libreville, le 18 septembre 2023 (Dépêches 241). Selon les informations de notre confrère Gabonreview, l’ancien ministre des Eaux et Forêt, Lee White a été interpellé par les éléments de la Direction générale de la contre ingérence et de la sécurité militaire, communément B2 hier dimanche. Comme son collaborateur Ghislain Moussavou, il est poursuivi pour des faits de corruption.
Copieusement hué et qualifié de vulgaire voleur par ses anciens collaborateurs du ministère des Eaux et Forêts au sortir de sa cérémonie de passation de charge il y a quelques jours, Lee White a été interpellé par les éléments de la Direction générale de la contre ingérence et de la sécurité militaire ce dimanche. Selon les informations de notre confrère, le plus écossais des ministres d’Ali Bongo, serait poursuivi pour complicité de bradage des forêts via l’attribution de permis forestiers hors la loi, utilisation des comptes parallèles pour un décaissement rapide de fonds, documents brûlés dans l’enceinte du ministère des Eaux et forêts dans le but de couvrir toutes les manoeuvres vicieuses et felonnes dont il aurait pu se rendre coupable dans son département ministériel.
Il faut dire que l’arrestation de ce ministre mafieux ne surprend guère dans la mesure où, Ghislain Moussavou, son ex collaborateur, du reste directeur des Forêts avait fait l’objet avant lui d’une interpellation. L’ancien gestionnaire de l’agence Nationale des Parcs Nationaux, où il aurait également laissé un lourd passif, est soupçonné de complicité d’exploitation illégale, complicité de détournements de fonds publics, faux et concussion, usurpation de titre et tentative d’intimidations.
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Il est reproché en outre à l’écossais, miraculeusement originaire de l’Ogooué Ivindo, le fait d’avoir installé au sein des eaux et forêts une « organisation mafieuse », assure le secrétaire général adjoint (SGA) du Syndicat national des professionnels des eaux et des forêts (Synapef). Dans le même temps, Lee White qui s’est comporté en véritable colon au sein de son ministère, méprisant les employés et les syndicats, est soupçonné d’avoir installé un réseau de détournement de fonds en rapport avec les recettes produites dans le secteur forêt/bois en termes de taxes, y compris la redevance ou encore les amendes transactionnelles.
