Libreville, le 25 septembre 2023 (Dépêches 241). Dans le viseur de la justice depuis la chute du régime Bongo-PDG, Sylvia Bongo Ondimba et les membres de la Young team se seraient attachés les services d’un cabinet international dénommé Doughty Street Chambers a-t-on appris. Cette équipe constituée de 4 conseils de renommée internationale sera dirigée par Steven Powles.
Noureddine Bongo, Abdoul Oceni, Mohamed Ali Saliou, Ian Ghislain Ngoulou, Jessye Ella Ekogha et Cyriaque Mvourandjami tous membres de la tristement célèbre Young team sont poursuivis pour haute trahison contre les institutions de l’Etat, détournement massif des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisées, faux et usages de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active et trafic de stupéfiant.
Interpellés au lendemain de la chute du régime Bongo puis écroués il y a quelques jours à la prison centrale de Libreville, les membres du gang dirigé par Sylvia Bongo se sont attachés les services d’un cabinet d’avocats international dénommé Doughty Street Chambers pour défendre leurs intérêts..
Ledit cabinet a délégué pour l’affaire quatre avocats en l’occurrence, Steven Powles, Tatiana Eatwell, Graeme Hall et François Zimeray tous présentés comme des ténors du barreau. « L’équipe juridique a été chargée de traduire en justice, dans toutes les instances nationales, régionales et internationales, les responsables de la détention arbitraire et illégale des membres de la famille Bongo et de leur personnel, notamment en appliquant la compétence universelle pour poursuivre les responsables de crimes internationaux commis contre eux », a-t-on pu lire sur le site internet du cabinet d’avocat.
Si Sylvia Bongo et les membres de la Young team ont le droit de désigner leurs avocats, il n’en demeure pas moins qu’au regard des graves accusations qui pèsent sur ces anciens détenteurs du pouvoir de Libreville, il n’est pas envisageable qu’ils puissent se soustraire à la justice au regard de la gravité des chefs d’accusations à l’instar du crime de haute trahison et de falsification de la signature de l’ancien président de la République.