Libreville, le 1er décembre 2023 – (Dépêches 241). Dans un article paru dans le média Radio France Internationale, ce 30 novembre, le journaliste Sébastien Nemeth fait des révélations sur le quotidien du président déchu il y a trois (3) mois. Ce dernier indique notamment que les comptes de l’ancien despote sont bloqués, de même que sa retraite tout autant que les avantages de son statut d’ancien chef d’Etat qui lui seraient refusés par l’actuel régime.
Un Ali Bongo Ondimba isolé, maltraité, privé de ses droits. C’est en substance ce que laisse croire et veut laisser prospérer RFI, laquelle par le biais d’un article de presse intitulé, « Trois mois après le coup d’État au Gabon, que devient le président déchu Ali Bongo ? », a fait des révélations qui sans ambages, tendent à dénoncer un traitement supposément infligé à l’ancien président de la République Gabonaise reclus depuis le 30 ans dans sa résidence personnelle de la commune d’Akanda.
Selon la radio française, le despote déchu subirait un traitement aux antipodes du statut qui est le sien. Celui d’un ancien chef d’Etat à telle enseigne que son entourage en lieu et place d’une assignation à résidence, parlent carrément d’une détention. Morceau choisi. « Une bonne source explique qu’il n’a pas accès au téléphone, ses comptes bancaires seraient gelés, il ne toucherait pas sa retraite et son statut d’ancien chef d’État ne serait pas appliqué », indique le média.
Des révélations à prendre au conditionnel et à prendre avec des pincettes dans la mesure où quelques heures après la prise de pouvoir les militaires le 30 août dernier notre confrère, Le Monde Afrique avait pu interviewer le Général Brice Olingi Nguema, lequel avait donné des indications claires sur le sort qui sera réservé à Ali Bongo Ondimba, président déchu. « Ali Bongo est un chef d’Etat Gabonais. Il est mis à la retraite. Il jouit de tous ses droits. C’est un Gabonais normal comme tout le monde », avait-il indiqué.