Libreville, le 12 décembre 2023 (Dépêches 241). C’est une information aussi surréaliste qu’ubuesque. Quatre agents de la sécurité pénitentiaire seraient actuellement menacés de radiation et même d’emprisonnement pour avoir mis à la disposition de Noureddine Bongo Valentin, leurs téléphones portables, rapporte l’Union dans sa parution de ce jour.
Quatre agents de la sécurité pénitentiaire, commis à la surveillance de l’ancien tout puissant « Chief of the Young Team », pourraient dans les prochains jours être radiés de ce corps en même temps que pourraient être intentées à leur encontre des actions en justice. Ces derniers auraient par cupidité et avidité remis leurs téléphones à Noureddine Bongo Valentin incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis le 19 septembre.
C’est en tout cas ce que nous révèle le quotidien l’Union dans sa livraison de ce jour. Selon notre confrère les gardes pénitenciers impliqués dans l’affaire « auraient mis leurs téléphones portables à la disposition de Noureddine Bongo Valentin pour lui permettre d’échanger depuis sa cellule avec des personnes se trouvant à l’extérieur du pénitencier », a-t-on pu lire.
Pour convaincre les quatre gardes pénitentiaires de mettre leurs téléphones à sa disposition, le tristement célèbre Noureddine Bongo Valentin aurait promis à ses derniers, un montant de 12 millions, soit 3 millions chacun, rapporte le quotidien national. « En récompense, les matons devraient recevoir une somme de 12 millions dont 3 millions chacun » souligne le confrère.
Mal leur en a pris, plus que souligne encore le journal, ces derniers auraient été dénoncés par un collègue et frère d’armes. « s’ils ont pu permettre à l’ancien coordinateur des Affaires présidentielles de communiquer avec l’extérieur, leurs manœuvres illicites auraient été dénoncées par un collègue », précise L’Union.
Pour rappel, Noureddine Bongo Valentin, Ian Ghislain Ngoulou ainsi que les fils Oceni sont poursuivis pour des faits de détournement de fonds, falsification de la signature du président de la République ou encore trafic de stupéfiants.