Libreville, le 15 décembre 2023-(Dépêches 241). Dans un communiqué de presse lu hier soir sur les antennes de la télévision nationale, le Procureur général de Libreville, Jean Bedel Moussodou Moundounga a promis des poursuites judiciaires, contre toutes les personnes ayant proféré des propos injurieux à l’encontre du président de la transition. Cette sortie qui fait échos au récent audio de Patience Dabany publié sur la toile, a tôt fait de laisser penser que la « Mama » pourrait subir les affres du système judiciaire gabonais.
Joséphine Nkama dit Patience Dabany pourrait-elle dans les prochains jours répondre à une convocation de la justice de son pays ? Ce qui jusqu’ici pouvait sembler impensable et inimaginable pour l’ancienne Première dame et mère du président déchu, pourrait pourtant se réaliser, si l’on en croit le Procureur général de Libreville, Jean Bedel Moussodou Moundounga lequel a lu hier sur les antennes de la télévision nationale, un communiqué.
Dans sa missive, le magistrat a dénoncé, sans en citer l’auteur, les propos tenus par une personnalité dans un audio devenu virale sur la toile. « Les propos dont ils sont porteurs et que la décence nous empêche de prononcer, mais dont le caractère méprisant, injurieux et diffamant ne fait l’ombre d’aucun doute ne sauraient rester impunis dans un pays où la restauration des valeurs morales est également inscrite en lettres d’or dans l’agenda du CTRI » s’est indigné le procureur général avant de promettre des poursuites judiciaires contre toute personne auteure des propos polémiques « conformément aux lois en vigueur en République gabonaise des fermes instructions ont été données à la chaîne du ministère public pour la mise en mouvement de toutes les actions pénales possibles en réponse aux atteintes à la loi constatée. Le temps du laisser aller est révolu » a conclu Jean Bedel Moussodou Moundounga.
Dans un audio qui a circulé sur internet, que plusieurs personnes attribuent à Patience Dabany, cette dernière mécontente de ne pas pouvoir voir son fils, avait tenu des propos particulièrement discourtois, voire insultant à l’endroit du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. Reste à savoir si la justice ira au bout de sa démarche, dans un contexte particulier où au nom des valeurs Bantous, il serait difficile d’imaginer la Mama femme très âgée très derrière les barreaux.